
JÉSUS-CHRIST - LE FILS DE DIEU
Il doit y avoir beaucoup de bonnes raisons pour lesquelles Dieu a permis que quatre biographies de Jésus-Christ soient écrites par quatre personnes différentes au lieu d'une biographie consolidée par une personne.
Matthieu a commencé son évangile en appelant Jésus « le fils de David, fils d'Abraham », et a cité plusieurs écritures, pour montrer aux Juifs que Jésus était leur messie promis. Marc, cependant, commence en disant : « Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Il veut mettre l'accent sur la divinité de Jésus. Dans l'évangile de Marc, il y a une plus grande description des miracles que Jésus a faits ; mais pas autant d'enseignements ou autant de paraboles que dans l'évangile de Matthieu. Matthieu établissait l'enseignement du royaume des cieux sur terre. Marc démontrait que Jésus était le fils de Dieu sur terre.
1. APPRENANT ET SUIVANT
« Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes » (1 : 16,17). Il y avait des centaines de pêcheurs le long des côtes de Galilée. Il ne les a pas tous appelés. Il n'en a appelé que quatre - Pierre, André, Jacques et Jean. Nous sommes tous appelés à être des témoins de Christ. Mais il faut être spécifiquement appelé par Dieu pour enter dans un ministère à plein temps. Vous ne pouvez pas dire : « Je veux être un évangéliste ou un enseignant ». Dieu doit vous appeler pour ce ministère et vous équiper pour cela. Dieu appelle souverainement ses serviteurs même aujourd'hui. Tout ministère dans le corps du Christ est important, de même que tout membre du corps humain. Certains membres comme la face peuvent être vus, alors que d'autres comme les reins et le foie sont invisibles. Dans le corps du Christ également, certains ministères sont plus visibles que d'autres.
Dans Matthieu 11 : 29, Jésus a dit : « apprenez de moi » (ou « recevez mes instructions »). Ici il a dit, « suivez-moi ». Ce sont deux choses qu'un disciple doit faire. Un disciple est un apprenant et un suiveur (pas au sens péjoratif du dictionnaire). Toute sa vie, il doit apprendre de Jésus et le suivre. Dans l'armée, ils marchent en disant, « gauche, droite, gauche, droite ». Nous devons dire, « apprends, suis, apprends, suis » - jusqu'à ce que Christ revienne.
Si vous apprenez seulement, mais ne suivez pas, vous serez comme un homme qui essaie de marcher uniquement avec son pied gauche, marchant selon l'ordre, « gauche, gauche, gauche, gauche » ! Mais le véritable disciple de Jésus apprend et ensuite met en pratique ce qu'il a appris. Si vous ne mettez pas en pratique ce que vous avez appris, vous produirez uniquement des personnes comme vous - des personnes qui marchent sur un pied. On ne peut jamais dire que l'on a assez appris. Jusqu'à la fin de notre vie, nous devons apprendre de Jésus.
La seconde partie de ce verset est une promesse. « Si vous me suivez, je vous ferai… ». Pensez à cette expression, «je vous ferai ». C'est comme un potier faisant un vase. Les potiers ne font pas des vases ayant tous la même forme. Dieu nous fait également de différentes formes. Ne demandez jamais à Dieu de donner à votre ministère la forme de celui d'autres frères. Dieu ne fera jamais cela parce qu'il fait chaque vase dans une forme unique. Si vous cherchez à avoir le ministère d'une autre personne, vous allez faire entrave à la forme que Dieu essaie de vous donner.
J'ai dit à plusieurs reprises aux personnes dans mon église, « n'essayez jamais d'imiter mon ministère - parce que Dieu veut que tu sois unique. Il veut que tu sois toi ». Dieu veut une seule personne comme moi dans son église - et il veut une personne comme toi.
Si vous suivez le Seigneur, il fera de vous ce que vous êtes censé être. C'est la responsabilité du Seigneur. Dans le cas de ces hommes, ils devaient être modelés en tant que pêcheurs d'hommes. Dans votre cas, cela pourrait être quelque chose d'autre - peut-être une aide dans l'église. Certains sont appelés à être apôtres, certains prophètes, et certains évangélistes. Les évangélistes sont les pêcheurs d'hommes. Certains comme Paul, sont tout : apôtre, prophète, enseignant, berger et évangéliste. Mais Dieu donne rarement tous ces dons à une seule personne. La plupart d'entre nous ont habituellement un seul don. Les premiers jours, les apôtres, devaient avoir autant de dons, parce qu'il y avait très peu de personnes ayant des dons dans l'église. Mais avec l'expansion de l'église, Dieu a distribué les dons plus largement. Mais quel que soit votre don, le principe est toujours, je vous ferai ». Nous devons permettre au Seigneur de faire de nous ce qu'il veut que nous soyons. Nous ne pouvons pas nous faire nous-mêmes.
N'essayez jamais de faire de vous un évangéliste ou un enseignant ou un apôtre - car vous seriez un échec total. N'essayer jamais de faire un ministère que Dieu ne vous a jamais appelé à faire. Humiliez-vous, attendez le Seigneur, et laissez-lui vous montrer ce à quoi il vous a appelé. J'ai vu de nombreuses personnes dans ce pays qui ont essayé de faire un ministère pour eux-mêmes. Ils obtiennent de l'argent des Amériques et commencent un ministère. Mais un jour Dieu tirera tout cela et le détruira. Rappelez-vous que vous n'avez qu'une vie. Ne la gâchez pas en essayant d'impressionner les gens, en faisant croire que vous avez un grand ministère. Accomplissez la tâche que Dieu vous a appelé à accomplir dans le corps du Christ. « Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir » (Colossiens 4 : 17). Attendez le seigneur et il fera de vous le vase qu'il désire. Il n'appelle pas tout le monde pour la même chose. Tous ces pêcheurs le long de la mer de Galilée pouvaient devenir des disciples de Jésus. Mais ils ne pouvaient pas devenir apôtres. Les apôtres doivent être appelés spécifiquement. Nous devons faire la différence entre l'appel pour notre vie et l'appel pour notre ministère. Donc n'essayez pas de forcer les gens à avoir votre ministère. C'est insensé.
Quand Jésus traitait avec les personnes possédées par des démons, certains des démons criaient, « tu es le Fils de Dieu » (Luc 4 : 41). Cela ne vous ferait-il pas frissonner de joie si d'autres entendaient qu'un démon vous a identifié en tant qu'homme d'un Dieu ? Mais Jésus a dit aux démons de se taire, parce qu'il ne voulait pas un témoignage venant des démons. Les démons sont menteurs dans tous les cas. Alors que vaut leur témoignage ? Rien du tout. Nous devons faire ce que Jésus a dit. Certaines personnes entretiennent une conversation avec les démons, avant de les chasser. C'est toujours insensé. Jésus n'a jamais permis aux démons de parler. Il les a juste chassés.
2. FAISANT LA VOLONTÉ DE SON PÈRE
Dans 1 : 35, nous lisons une habitude que Jésus avait, qui est également bonne pour chacun d'entre nous - se lever tôt et écouter Dieu (voir aussi Ésaïe 50 : 4). Bien qu'il ait rendu ministère jusqu'à tard la nuit précédente, il s'est néanmoins levé avant le lever du soleil pour se retrouver seul avec son père. Dans quel domaine voulez-vous suivre Jésus premièrement ? Dans la guérison des malades ? Pourquoi ne pas commencer par ce qui est écrit ici ? Il vivait chaque jour écoutant son père du matin au soir. Quelqu'un a dit de même que les touristes se renseignent sur les sites à voir chaque fois qu'ils arrivent dans un nouveau lieu, Jésus regardait toujours autour pour voir où il y avait des endroits isolés où il pouvait être seul avec son père. Certains chrétiens n'aiment pas être seuls. Ils veulent toujours être avec les autres. Et c'est pourquoi leur vie est si superficielle. Jésus voulait passer du temps à parler avec son père quotidiennement, parce que c'est de là qu'il obtenait sa force et sa sagesse.
Quand les gens vinrent et poussèrent Jésus à rester là-bas pour plus de temps, parce qu'un réveil s'était déclenché, il dit qu'il ne pouvait pas, parce qu'il avait déjà écouté son père lui dire ce matin-là, d'aller ailleurs. La raison humaine suggérerait que l'on reste dans un endroit où le réveil s'est déclenché. Mais Jésus n'était pas touché par les besoins des gens premièrement, mais par la voix de son père. Si Jésus s'était levé tard et n'avait pas écouté son père ce matin-là, il aurait écouté sa raison, serait resté au même endroit et aurait manqué la volonté de Dieu ce jour-là. Nous pourrions dire, « en quoi cela gêne si nous manquons la volonté de Dieu juste un jour ? ». Pour Jésus, chaque jour était important pour accomplir la tâche que son père lui avait confiée. Il faisait autant attention avec son temps que nous le faisons avec notre argent.
Nous devons avoir cette attitude : « Seigneur, je ne veux pas perdre ne serait-ce qu'une journée de ma vie. Arrange mes circonstances de telle façon que je sois toujours dans le lieu où tu veux que je sois - tous les jours de ma vie ». C'est une bonne prière à faire. Même si nous n'entendons pas une voix du ciel pour nous diriger, Dieu peut toujours arranger nos circonstances de telle façon que nous soyons là où Dieu veut tous les jours de notre vie. N'allez pas à un endroit parce que c'est un endroit confortable. Demandez-vous si Dieu veut vous là-bas. Alors, vous ne manquerez pas la volonté de Dieu. Et quand vous arriverez à la fin de votre vie, vous n'aurez pas de regrets sur la façon dont vous avez vécu.
3. JÉSUS AIMAIT LES GENS
Dans 2 : 3, nous lisons l'histoire d'un homme paralysé qui a été emmené dans la maison de Jésus. Quatre personnes l'ont emmené là et lorsqu'ils ont vu qu'ils ne pouvaient pas entrer à cause de la foule, ils ont décidé de faire une ouverture sur la toiture. Comment ont-ils osé penser à une telle chose ? Parce que la maison appartenait à Jésus (comparez le verset 1 avec Matthieu 4 : 13) et ils savaient que Jésus aimait tellement les gens que cela ne le dérangerait pas que sa maison soit endommagée si cela permettait que quelqu'un soit guéri !
Jésus a vu la foi de ceux qui portaient le malade (verset 5) et l'a guérit (verset 11). Généralement, nous recevons de Dieu « selon notre propre foi ». Jésus a toujours travaillé sur la base de la foi. Mais ici nous voyons, la foi de quelqu'un d'autre apporter la bénédiction de Dieu au malade. Cet homme n'avait peut-être aucune foi du tout. Mais la foi de ses amis a néanmoins entraîné sa guérison.
La foi d'un père avait entraîné la délivrance de son enfant possédé par des démons (Marc 9 : 24) ; la foi d'une mère cananéenne a entraîné la délivrance de sa fille (Matthieu 15 : 28) ; et la foi d'un centenier a entraîné la guérison de son serviteur (Matthieu 8 : 13). Donc aujourd'hui nous pouvons aussi amener à Jésus dans la prière des personnes paralysées et tourmentées par le découragement et la peur, et le voir les délivrer par notre foi. Nous pouvons apporter la bénédiction de Dieu sur les autres.
Nous apprenons aussi de cet incident notre inter dépendance dans le corps du Christ. Nous ne devons pas vivre la vie chrétienne tout seuls, mais avec d'autres. C'est certainement plus pratique de travailler tout seul, parce que nous pouvons faire ce que nous voulons, quand nous voulons et nous n'avons des comptes à rendre à personne. Mais ceux qui travaillent comme cela finiront par se détruire. Recherchez la communion fraternelle - et ce sera pour votre salut. Recherchez un frère pieux, tout particulièrement lorsque vous êtes jeunes, et soyez soumis à son autorité. Quand vous êtes faibles, sa foi vous portera.
Dans 2 : 18-22, nous lisons que l'on a demandé à Jésus, pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas alors que plusieurs autres groupes religieux jeûnaient. Le Seigneur nous a demandé de jeûner secrètement et donc, rigoureusement parlant, ce n'est pas notre affaire de savoir si quelqu'un d'autre jeûne ou pas. Jésus leur a néanmoins dit que ses disciples jeûneraient une fois qu'il (leur fiancé) les aurait quittés et qu'il serait retourné au ciel. Jésus ne nous a jamais donné l'ordre de jeûner. Mais la fiancée de Jésus jeûnera et priera - en secret - volontairement.
Ensuite, Jésus a expliqué que dans la nouvelle alliance, toutes les choses (y compris le jeûne) étaient différentes de ce qu'elles étaient dans l'ancienne alliance. Il n'y a plus de règles maintenant. Tout est fait volontairement. Il a illustré cela en disant que si l'on veut réparer un vieux vêtement, en y cousant un petit morceau d'un vêtement neuf, le vieux
vêtement se déchirerait au lavage. L'application de ceci est que vous ne pouvez pas prendre un tout petit peu de vérités de la nouvelle alliance et attacher cela à un système de l'ancienne alliance. Vous ne pouvez pas diriger une église à 75% selon les principes de l'ancienne alliance et ajouter un patch de la nouvelle alliance pour 25%. Une église doit être dirigée à 100% selon les principes de la nouvelle alliance. Sinon, elle aura de sérieux problèmes.
Il a ensuite illustré la même vérité en disant qu'il fallait des outres neuves pour le nouveau vin (2 : 22). En ce temps, le vin était stocké dans la peau d'animaux. Quand le vin à l'intérieur commençait à fermenter et que son volume augmentait, la peau s'étendait également. Mais la peau ne pouvait pas s'étendre au-delà d'une certaine limite. Donc si vous mettiez du vin nouveau non fermenté dans une vieille outre déjà étendue, le vin nouveau ferait éclater la vieille outre à la fermentation. Le vieux vin, c'est la vie sous la loi et la vieille outre c'est le système de l'ancienne alliance. Le nouveau vin, c'est la vie de Jésus et la nouvelle outre, c'est l'église de la nouvelle alliance. Si nous prenons la vie de Jésus, pour la mettre dans un système de l'ancienne alliance avec des prêtres, les dîmes, les rituels et les règles, la vie de Jésus sortira de là. Si vous voulez conserver le système de l'ancienne alliance avec les lois et les règles, alors vous devez également choisir de vivre sous la loi de Moïse. Vous ne pouvez pas mélanger l'ancienne et la nouvelle alliance. La vie de Jésus doit avoir une église de la nouvelle alliance pour s'exprimer. Vous devez vous débarrasser totalement des règles de l'ancienne alliance dans votre église. La grande majorité des chrétiens vit toutefois dans des systèmes d'églises qui suivent l'ancienne alliance. Ils essaient de mettre le nouveau vin dans leurs vieilles outres et voient que ça éclate ici et là exactement comme Jésus a dit que ça allait arriver.
Dans 3 : 1-6, nous lisons que Jésus est allé dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait un homme paralysé de la main là et les pharisiens regardaient pour voir si Jésus allait le guérir. C'est une place dans les écritures où l'on voit que « Jésus était en colère ». Je suis certain qu'il était aussi en colère quand il a fait un fouet dans le temple et qu'il a chassé ceux qui se faisaient de l'argent avec le nom de Dieu. Jésus les a regardés avec colère ici, parce qu'il était affligé de voir la dureté de leurs coeurs. Il a guéri le malade sans faire attention à ce que les pharisiens pensaient de lui. La méchante nature des pharisiens est devenue manifeste ici parce que au lieu de se réjouir de la guérison de cet homme, ils ont commencé à planifier la « destruction de Jésus ».
Pourquoi voulaient-ils détruire Jésus ? Cet homme à la main paralysée était assis dans leur synagogue pendant tellement d'années et ces pharisiens n'avaient pas pu le guérir. Mais ici un charpentier illettré vient de la ville méprisée de Nazareth et guérit l'homme immédiatement. Ils sont devenus jaloux de Jésus et ont réalisé que les gens sauront que ce prédicateur pourrait les aider davantage que les pharisiens - et qu'ils pourraient donc suivre Jésus. Ils ont donc planifié de le détruire ainsi que son ministère. Ils l'appelleraient faux prophète, hérétique. Il y a des chrétiens pharisiens aujourd'hui qui peuvent devenir jaloux de voir Dieu t'utiliser et qui peuvent essayer de détruire ton ministère et même ta vie. Ils pourraient essayer de détruire ton ministère en te scandalisant ou en t'appelant faux prophète. Ils sont jaloux parce qu'ils ne peuvent pas faire ce que Dieu fait par toi. Faites attention à ne pas être jaloux du ministère d'une autre personne.
Laissez-moi dire quelque chose sur la colère ici. Éphésiens 4 : 26 dit, « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ». Il y a une colère qui est un péché et il y a une colère qui n'est pas un péché. On peut observer une colère sans péché dans la vie de Jésus. Quand était-il en colère et quand n'était-il pas en colère ? Il était en colère quand les gens avaient un coeur dur envers d'autres personnes pauvres comme nous voyons ici. Il était aussi en colère quand il a vu des gens exploiter les pauvres et se faire de l'argent dans le temple au nom de Dieu. Mais il ne s'est jamais mis en colère quand les gens l'ont appelé diable, quand on a craché sur sa face ou quand on l'a crucifié. Donc, la colère est un péché quand c'est en réaction à ce que les
autres nous ont fait ou ce qu'ils ont dit sur nous - comme, lorsque Paul a crié sur le souverain sacrificateur qui avait demandé de le gifler (Actes 23 : 3). La colère est juste quand nous voyons le nom de Dieu déshonoré dans l'église.
Pour beaucoup de chrétiens, toutefois, c'est exactement le contraire. Ils sont en colère quand les gens leur font du mal. Mais ils ne sont pas en colère quand Dieu est déshonoré. Il y a tellement de prédicateurs en Inde qui se font de l'argent des personnes pauvres dans le nom de Jésus. Est-ce que les chrétiens sont en colère contre ça ? Non. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas comme Christ. Jésus dit, « apprenez de moi et suivez-moi ».
Dans 4 : 38, nous lisons que Jésus a dormi sur le coussin dans le bateau. Un coussin signifie le confort. Cela bénit mon coeur de lire que Jésus n'a pas dormi sur le sol en bois et dur du bateau, mais sur un coussin. Ce n'était pas un ascétique qui refuserait d'utiliser un lit confortable quand c'est disponible gratuitement. Beaucoup de chrétiens pensent qu'une personne est plus spirituelle si elle dort sur un sol dur. Ce n'est pas la spiritualité - ce n'est pas suivre Jésus non plus.
Dans le chapitre 5, nous lisons qu'un homme possédé par un démon a été délivré. Les démons ont demandé la permission d'entrer dans des porcs et Jésus le leur a permis. Cet homme devait avoir au moins 2000 démons en lui parce qu'ils sont entrés dans 2000 porcs. Quand les gens de ce quartier ont vu cet homme totalement délivré et sain, au lieu d'être contents et de dire, « Seigneur, c'est merveilleux. Viens rendre ministère dans notre territoire, ils ont demandé à Jésus de quitter immédiatement (verset 17). Cela nous apprend quelque chose sur leur sens de valeurs : ils considéraient les porcs plus que l'être humain. Alors que Jésus a enseigné qu'une âme valait plus le monde entier (Marc 8 : 36). Jésus a respecté leurs voeux et s'en est allé, mais a demandé à l'homme sauvé d'être son témoin dans ce territoire (verset 19).
Dans 6 : 3, nous lisons que Jésus a eu quatre frères - Jacques, Joses, Jude et Simon. Il avait également des soeurs - ce qui signifie qu'il en avait au moins deux. Donc Marie a eu au moins sept enfants. Puisque nous n'entendons pas parler de Joseph, il est plus que probable qu'il était déjà mort à ce moment-là. Donc pendant plusieurs années de sa vie, Jésus a dû travailler comme charpentier et supporter une famille de huit membres. Dieu a permis à son de vivre cette expérience afin que Jésus soit un exemple pour les parents qui doivent se battent ou traversent des circonstances difficiles pour élever une grande famille. Il peut compatir à leurs luttes (Hébreux 4 : 15).
Dans 6 : 4, Jésus a dit, « un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison ». C'était vrai au 1er siècle - et c'est également vrai au 21 siècle. Un prophète est méprisé par ses proches et n'est généralement pas apprécié dans sa ville natale. Il est considéré par les quelques personnes pieuses qui le connaissent et dans d'autres villes plus que dans sa ville natale. La familiarité entraîne le mépris. Et c'est pourquoi il ne put faire beaucoup de miracles dans sa ville natale (6 : 5). Si vous ne considérez pas un homme de Dieu, son ministère ne vous bénira pas autant qu'il bénit ceux qui le considèrent. À cause de l'incrédulité des gens dans sa propre ville, Jésus n'a pas pu faire tout ce qu'il souhaitait faire pour eux. Nous attachons les mains de Jésus quand nous ne croyons pas. Alors, il ne peut faire pour nous tout ce qu'il veut faire.
4. DÉNONÇANT LES TRADITIONS DES HOMMES
Dans le chapitre 7, Jésus a dénoncé les pharisiens parce qu'ils considéraient leurs traditions plus que la parole de Dieu. C'est vrai de la plupart des chrétiens religieux aujourd'hui également. C'était le grand conflit que Jésus a eu avec les personnes de son temps : Jésus se
tenait pour la parole de Dieu alors que les pharisiens se tenaient pour la tradition des anciens. Et c'est le grand conflit que l'on trouve dans la christianité également. La plupart des chrétiens considèrent ce que leurs ancêtres ont cru et ont pratiqué pendant de nombreuses années et ne se dérangent pas pour vérifier si la parole de Dieu l'enseigne ou non. Jésus nous avertit ici sur trois marches vers le bas si nous nous tenons aux traditions religieuses qui ne sont pas dans la parole de Dieu : premièrement, cela nous amènera à négliger les commandements de Dieu (verset 8). Ensuite, nous mettrons de côté les commandements de Dieu (verset 9). Pour finir, nous annulerons la parole de Dieu tout simplement (verset 13). C'est le danger. Vérifier donc toute tradition religieuse à laquelle vous êtes attachée avec la parole de Dieu. Si ce n'est pas en accord avec la parole de Dieu, mettez-la de côté, peu importe le nombre de personnes qui vous demandent de la conserver. Ce sont les traditions religieuses qui produisent les légalistes et les pharisiens même aujourd'hui.
Considérons notre attitude lorsqu'il s'agit des choses terrestres. Quand nous sommes malades, nous n'allons pas à l'hôpital où notre grand-père allait - parce qu'il y a de meilleurs hôpitaux et des hôpitaux plus modernes aujourd'hui. Quand il s'agit de l'éducation, nous n'envoyons pas nos enfants dans l'école où allait notre grand-père - parce qu'il y a de meilleures écoles aujourd'hui. Mais quand il s'agit des choses spirituelles, beaucoup de soi-disant « croyants » choisissent l'église dans laquelle leurs ancêtres allaient ! Pourquoi ne regardent-ils pas à côté pour choisir la meilleure dans les choses spirituelles aussi ? Parce que bien qu'ils s'appellent eux-mêmes « croyants nés de nouveau », leurs pensées sont toujours sur la terre et ils ne sont pas spirituels. Ils veulent le meilleur sur toutes les choses terrestres mais pas spirituellement. S'ils étaient autant intéressés par leur vie spirituelle que par la santé et l'éducation, ils auraient regardé autour l'église la plus spirituelle et l'auraient rejoint - même si ce n'était pas celle dans laquelle leurs parents sont allés. Mais combien de croyants ont le courage de faire cela ? Peut-être un sur cent. Tous les autres suivent les traditions de leurs aînés et leurs ancêtres, tout comme les pharisiens firent au temps de Jésus. Et c'est pourquoi ils stagnent et ratent la volonté de Dieu pour leur vie. Je voudrais défier ne serait-ce que les jeunes gens de cette génération à être audacieux et à briser toutes les traditions humaines qui sont contraires à la parole de Dieu. C'est alors seulement que vous serez capables de suivre Jésus jusqu'au bout. Je ne suis pas là pour vous dire quelle église vous devez rejoindre. Je vous demande seulement de rejoindre le meilleur groupe de disciples que vous trouvez dans votre ville quel que soit son nom ou son groupe.
C'est ce que je ferais. Ma loyauté est envers Jésus-Christ, et même pas envers le groupe d'églises que le Seigneur a planté par nous et dont il m'a donné la responsabilité. Je ne crois pas aux dénominations, mais dans des églises locales individuelles comme nous lisons dans Apocalypse 1 à 3. Je dis à ceux qui sont dans notre église que s'ils changent de ville et trouvent une église plus spirituelle là-bas que l'église qui est en communion avec nous, ils doivent rejoindre cette église-là et non pas celle qui nous est liée. Dans chaque ville, la qualité d'une église dépend de la qualité de son leadership.
Dans 7 : 10,11, Jésus a parlé de l'importance d'aider nos parents quand ils sont âgés. Certaines personnes en ce temps-là (et même maintenant) pensent que la chose spirituelle à faire, c'est de dire à leurs parents, « je suis désolé. Je sers le Seigneur. Je ne peux vous aider du tout ». Jésus a dit que cela équivalait à annuler la parole de Dieu (verset 13). Nous devons aider nos parents âgés. Vous ne pouvez leur dire, « j'ai donné mon argent à Dieu et je n'ai plus rien pour t'aider ». Votre service pour Dieu doit inclure l'aide pour vos parents. Vous n'avez plus à obéir à vos parents une fois que vous avez quitté leur maison et vous ne devez pas leur permettre de vous empêcher de servir le Seigneur. Mais vous devez les aider financièrement et dans les autres domaines où ils ont un besoin. Vous devez prendre soin d'eux.
5. TROIS TYPES DE CHRÉTIENS
Jésus a averti ses disciples contre trois types de levain. Dans Matthieu 16 : 11, il les a avertis contre le levain des pharisiens et le levain des sadducéens. Il les avertit ici contre le levain d'Hérode également. Quels sont ces trois levains ?
Les pharisiens étaient les évangéliques du temps de Jésus, qui avaient une doctrine totalement correcte (Jésus lui-même leur a donné ce diplôme dans Matthieu 23 : 3). Les sadducéens étaient les libéraux du temps de Jésus, qui ne croyaient pas aux miracles, aux anges, à la résurrection, etc. Les hérodiens étaient ceux qui suivaient Hérode et étaient grandement mondains. Hérode était capable d'écouter un puissant message de Jean-Baptiste et également de prendre plaisir à une danse sensuelle d'une Salomé légèrement vêtue (Marc 6 : 20,22). Il était comme les chrétiens qui peuvent prendre plaisir à écouter un bon sermon ou un temps de louange et également prendre plaisir à des scènes sensuelles dans un film d'un coeur tout autant entier !
Ces trois types de chrétiens existent aujourd'hui également. Les évangéliques, les libéraux et les chrétiens mondains. Remarquez cependant que ceux qui se sont le plus opposés à Jésus n'étaient pas les hérodiens ou les sadducéens, mais les pharisiens. Les évangéliques de son temps étaient les plus hypocrites, et c'est vrai aujourd'hui aussi. Les plus hypocrites aujourd'hui ne sont pas trouvés parmi les chrétiens mondains ou libéraux, mais parmi les chrétiens évangéliques fondamentaux. Plusieurs fondamentalistes qui sont fiers d'avoir toutes leurs doctrines correctes ne réalisent pas combien ils sont légalistes et hypocrites. Ils ne répondent pas à l'interpellation du Saint-Esprit, et ne deviennent donc jamais libres de leur légalisme. Le Seigneur est en conflit avec de telles personnes même aujourd'hui - tout comme il l'était quand il a marché sur la terre, il y a 2000 ans.
Dans 8 : 23-26, nous voyons un enseignement très important sur la guérison. On y voit Jésus priant pour un aveugle et cet homme n'était pas totalement guéri. Jésus lui a demandé, « vois-tu quelque chose ? ». Il a dit « non, je vois les hommes comme des arbres qui marchent ». Si Jésus était comme certains prédicateurs aujourd'hui, il lui aurait dit, « Non. Tu dois confesser positivement. Crois que tu es totalement guéri et ignore les symptômes. Confesse que tu es guéri et c'est alors que tu guériras ». Mais. Jésus ne lui a pas dit de dire cela, parce que Jésus ne veut pas que quiconque mente. Ce que Jésus a fait c'était prier pour lui de nouveau et achever la guérison. Pourquoi est-ce que Jésus l'a guéri de cette façon ? Dans tous les autres cas, il a guéri les gens avec une seule touche ou une seule parole. Pourquoi y avait-il besoin d'une seconde touche ici ? Le Seigneur l'a fait parce qu'il savait qu'au 20ième siècle, « les guérisseurs » iraient partout pour enseigner aux gens que même s'ils ne sont pas guéris, ils doivent confesser qu'ils sont guéris. Jésus ne nous a pas enseigné à mentir sous le prétexte d'une confession positive. Nous ne devons pas dire que nous voyons clairement alors que nous voyons toujours les hommes comme des arbres. Ne soyez pas confus par les faux enseignements sur la foi que nous trouvons dans la chrétienté aujourd'hui. La foi n'est pas la confession positive. C'est confesser ce que Dieu m'a spécifiquement promis. Si nous ne sommes guéris, soyons honnêtes et disons non - et recherchons Dieu pour la guérison.
Dans 8 : 33, nous voyons Jésus reprendre Pierre avec les mots les plus durs qu'il n'ait jamais prononcé à quiconque : « Arrière de moi, Satan ». Pourquoi a-t-il dit cela ? Est-ce que Jésus pourrait dire à quiconque parmi nous « Arrière de moi, Satan ? ». Nous ne sommes pas meilleurs que Pierre, le sommes-nous ? Pierre avait tout abandonné pour suivre Jésus. Il a néanmoins été trompé par Satan. Quel est
celui qui est trompé par Satan ? Si nous connaissons la réponse à cette question, nous pouvons être protégés de sa ruse. Quelle est la marque d'un homme qui est influencé par Satan ?
Voici la réponse - dans le même verset. « Tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines ».
L'ouvrier chrétien qui sera trompé par Satan est celui dont les pensées sont sur ses propres intérêts et non ceux de Dieu. Vous pouvez être nés de nouveau et baptisés dans le Saint-Esprit. Mais si vos pensées sont sur vos propres intérêts et votre propre gain, Satan vous trompera grandement. Sa tromperie te fera imaginer que tu sers Dieu alors que tu ne le sers pas mais que tu ne sers que toi-même. Il y a beaucoup gens comme cela dans les lettres de Paul qui recherchaient leur intérêt. Timothée cependant était l'un de ceux qui ne cherchaient pas ses intérêts (Philippiens 2 : 19-21). Donc, la façon d'échapper à la tromperie, c'est de s'assurer que notre pensée n'est pas sur notre intérêt, notre gain ou notre profit - mais uniquement les intérêts de Dieu - tout le temps.
6. LE ROYAUME DE DIEU VENANT AVEC PUISSANCE
Dans 9 : 1, Jésus a dit, « je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance ». Cela a eu lieu le jour de la pentecôte - et certains de ceux qui étaient là lorsque Jésus a dit ces mots, l'ont expérimenté. La puissance de Dieu est venue dans 120 coeurs le jour de la pentecôte (Actes 1 : 8) quand le Saint-Esprit a amené le royaume de Dieu sur terre (Romains 14 : 17). Jésus définit le jour de la pentecôte ici comme le royaume de Dieu ou le gouvernement de Dieu venant sur terre avec puissance. C'est ce que l'église est censée être - une petite poche du royaume de Dieu manifestant la puissance de Dieu, au milieu du royaume du diable.
Dans le chapitre 9, nous voyons trois disciples avec Jésus sur la montagne sur laquelle Jésus a été transfiguré. Quand Pierre a vu Moïse et Élie, il était tellement content et a dit « dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie » (verset 5). Immédiatement une nuée les a tous couverts et Dieu a parlé des cieux disant, « Ne met pas mon fils au même niveau que Moïse et Élie. C'est mon fils. Écoute-le ». Quel est le message que nous pouvons en tirer ? Quelle que soit la façon dont nous sommes bénis par un homme de Dieu, nous ne devons jamais lui permettre de se mettre entre le Seigneur et nous. Notre vision de Jésus doit toujours être claire. Dès qu'un homme vient entre le Seigneur et nous, une nuée viendra dans notre relation avec Christ. Pourquoi est-ce que la vision de tellement de croyants est si nuageuse aujourd'hui ? Parce qu'ils regardent à un homme de Dieu et non à Jésus. Ils écoutent un homme et non Jésus. Nous devons certainement respecter les hommes de Dieu, mais nous devons courir notre course « regardant à Jésus seul » (verset 8).
Dans 9 : 20-29, nous voyons la foi d'un père apporter la délivrance à son enfant qui était possédé par un démon. Les disciples ont demandé à Jésus pourquoi ils n'ont pas pu chasser le démon. Jésus a répondu et a dit, « parce que vous n'avez pas eu la foi ; et vous n'avez pas eu la foi parce que vous n'avez pas jeûné et prié » (Matthieu 17 : 20,21). Il y a différents degrés de force dans les démons et certains démons ne peuvent être chassés que si nous sommes suffisamment dans la foi au travers du jeûne et de la prière. Je ne peux pas
l'expliquer. Je n'ai jamais été capable d'expliquer la logique de la prière ou du jeûne. Mais je sais que ça marche. Je crois simplement à ce que Jésus a dit et je lui obéis.
7. LA GRAVITÉ DU PÉCHÉ
Dans 9 : 43-48, Jésus a dit, « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne ». Jésus a parlé de l'enfer plus que quiconque, parce qu'il est le seul à avoir vu la réalité de l'enfer. Il a dit que l'enfer était un endroit où les vers ne meurent point, et où le feu ne s'éteint point. Si quelqu'un demande « comment les vers ne meurent pas dans un feu ? » ma réponse est, « je ne veux pas comprendre. Ceux qui vont en enfer peuvent chercher pour eux-mêmes ». Jésus a averti ceux qui pêchent avec leurs mains et leurs yeux qu'ils pouvaient aller en enfer s'ils n'arrêtent pas de pêcher. Il connaissait les dangers auxquels les pêcheurs font face plus que toute autre personne. Tout vrai serviteur de Dieu prêchera sur l'enfer, parce que Jésus l'a fait. Nous n'avons pas besoin de tout comprendre sur l'enfer. C'est une réalité et donc nous devons avertir les gens contre cela.
Dans 9 : 49, Jésus a dit, « tout homme sera salé de feu ». Je comprends que ce verset signifie que chacun doit avoir un des deux feux - soit le feu des cieux soit le feu de l'enfer. Vous pouvez choisir. J'ai choisi le feu des cieux. Jean-Baptiste a dit quelque chose de similaire quand il a prophétisé que Jésus baptiserait les gens avec le feu et brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point (Matthieu 3 : 11,12).
Dans 10 : 17, nous lisons l'histoire d'un jeune homme riche qui voulait suivre Jésus. Jésus a diagnostiqué qu'il avait un grand amour pour l'argent et lui a dit, « tu dois d'abord donner tout ton argent aux pauvres ». Jésus n'a pas dit de tels mots à tout le monde. Zachée n'avait donné que la moitié de son argent aux pauvres et Jésus l'a accepté (Luc 19). Marie et Marthe avaient une maison et Jésus ne leur a jamais demandé de vendre leur maison (Jean 12). Pourquoi cette différence ? Parce que l'amour de l'argent est comme un cancer. Chez certains, le cancer s'est tellement répandu qu'un organe entier doit être enlevé. Chez d'autres, la chimiothérapie peut enlever le cancer. Chez Zachée, le cancer ne s'était pas répandu autant que chez ce riche dirigeant. Et chez Marie et Marthe, le cancer était minimal. Le Seigneur ne demande pas à tout le monde de donner tout son argent - c'est uniquement là où il voit que le cancer est profondément enraciné. Ensuite, Jésus a dit à ses disciples, « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu » (10 : 25). Le royaume des cieux et le royaume de la terre sont deux pôles opposés. Nous ne pouvons pas choisir les deux. Nous devons en choisir un. Jésus a continué en disant que seul Dieu peut sauver un homme de l'amour de l'argent (10 : 27).
8. LA FOI
Dans 11 : 22-24, Jésus a enseigné sur la foi. Quand nous voyons une montagne sur notre chemin, ce n'est pas nécessairement une indication que nous devons faire un retour en arrière. Cela peut être un défi pour notre foi. Dieu pourrait vouloir que nous enlevions cette montagne et que nous avancions pour faire sa volonté (verset 23).
Il y a deux déclarations surprenantes dans l'évangile de Marc. Quand on les met ensemble, la vérité est stupéfiante :
« Tout est possible à Dieu » (Marc 10 : 27)
« Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9 : 23)
Tous les croyants croient à la première de ces deux déclarations. Mais c'est la foi dans la seconde déclaration qui amène la puissance de Dieu dans notre vie et notre ministère. Nous devons tous confesser que nous manquons beaucoup de foi. C'est la foi que nous devons rechercher, parce que « sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu » (Hébreux 11 : 6). La foi peut faire toute la différence dans notre vie et notre ministère.
Jésus a ensuite mentionné un des grands obstacles à la foi - un esprit de manque de pardon (11 : 25,26). S'il y a ne serait-ce qu'un homme où que ce soit sur la terre que nous n'avons pas pardonné, cela nous volera la foi et même le salut.
Dans 12 : 17, Jésus a enseigné que nous devons rembourser nos dettes aux hommes avant de donner quoique ce soit à Dieu : « (Premièrement) Rendez à César ce qui est à César, et (ensuite) à Dieu ce qui est à Dieu ». Dieu ne veut pas que nous lui donnions l'argent de César ou celui de quiconque. Nous devons d'abord rembourser nos dettes aux hommes.
Dans 12 : 42-44, nous lisons l'histoire d'une veuve qui a mis deux pièces dans la boîte à offrande. Jésus était assis près du tronc, regardant comment les gens donnaient l'argent (11 : 41). Il ne regardait pas combien ils mettaient dans la boîte, mais comment ils mettaient. Dans l'ancienne alliance la question importante était combien. Dix pour cent. Dans la nouvelle alliance, toutefois, c'est, comment nous donnons qui compte. Donnons-nous avec joie et avec sacrifice comme cette veuve l'a fait ? C'est ce que le Seigneur recherche.
Dans 14 : 34-36, Jésus a dit à Pierre, Jacques et Jean à Gethsémané, « Mon âme est triste jusqu'à la mort ». Il est ensuite tombé par terre et a prié en disant, « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». Quelle était la coupe pour laquelle Jésus voulait se dérober ? Ce n'était pas la mort physique, car il était plus brave que tout martyr chrétien. Ce que Jésus craignait, c'était l'interruption de communion avec son père qui devait avoir lieu au moment où il prendrait la punition pour nos péchés sur la croix. Il avait toujours eu une communion ininterrompue avec son père de toute éternité. Mais maintenant pendant trois heures cette communion allait être interrompue sur la croix. Dans sa faiblesse humaine, il a demandé à son père s'il n'y avait pas un autre moyen. Il a prié pour peut-être trois heures, suant de grosses gouttes de sang, car son agonie était si grande. De Gethsémané, il aurait pu rentrer au ciel puisqu'il n'avait jamais péché. Mais son amour pour vous et moi l'a empêché de faire cela. Et donc il est allé à la croix.
Nous lisons ensuite dans 15 : 33,34 qu'il a subi la colère de Dieu pour nos péchés - étant abandonné par son père et endurant les douleurs d'un enfer éternel concentré en trois heures. C'était l'unique fois qu'il a appelé son père Dieu - parce qu'il était maintenant suspendu devant le juge de l'univers. Ensuite, le travail fut achevé - et son dernier cri était de se remettre de nouveau à son père avec qui la communion avait été restaurée (15 : 37). Et le voile du temple se déchira indiquant que le chemin était maintenant ouvert pour que nous entrions, nous aussi, dans la présence de son père (15 : 38). Alléluia pour un tel sauveur.
Dans 16 : 7, nous voyons l'ange envoyer un message du Seigneur à « ses disciples et Pierre… ». Pourquoi dit-il « et Pierre » ? Pierre n'était-il pas un des disciples de Jésus ? Cela est très précieux. Pierre n'aurait jamais cru qu'un message envoyé aux disciples de Jésus puisse l'inclure, parce qu'il était certain qu'ayant renié le Seigneur, il était permanemment disqualifié comme apôtre. C'est pourquoi très tendrement le Seigneur a inclus cette phrase « et Pierre… » - pour l'assurer que l'invitation à rencontrer le Seigneur était également pour lui.
Et c'est comme cela que le Seigneur parle aujourd'hui à ceux qui ont échoué. Il vous appelle spécifiquement à venir à lui. L'invitation est également pour vous.
Dans 16 : 14 nous voyons Jésus reprochant de nouveau à ses disciples « leur incrédulité et la dureté de leur coeur». Sept fois dans l'évangile, on voit Jésus reprocher à ses disciples leur incrédulité. Il leur a reproché leur incrédulité plus que toute autre chose. Ce qu'il désirait voir en eux, c'était la foi. Et c'est ce qu'il désire voir en nous également.
Dans 16 : 15-18, nous voyons le Seigneur commandant à ses disciples d'aller dans le monde entier prêcher l'évangile à tous les êtres humains. Nous avons déjà vu la commission qu'il leur a donnée dans Matthieu 28 qui était de faire de toutes les nations des disciples. Ces deux commissions sont comme deux faces d'une même pièce. Ici, l'accent est mis sur l'évangélisation et le Seigneur promet de confirmer la parole de l'évangéliste avec des miracles surnaturels. Et il le fait aussi aujourd'hui là où l'évangile est prêché pour la première fois (comme dans Actes). Dans Matthieu 28, l'accent était sur le fait de faire des disciples et leur enseigner à garder tous ses commandements. C'était en référence à la construction de son église comme corps du Christ. La grande tragédie aujourd'hui c'est que les chrétiens ont séparés ce que Dieu a joint - ces deux commissions. L'évangélisation sans faire de disciples, c'est un côté de la pièce - et donc c'est une pièce contrefaite.
Dieu veut que les évangélistes amènent leurs convertis dans des Églises locales où il en sera fait des disciples. C'est pourquoi l'évangéliste doit travailler avec l'apôtre, le prophète, l'enseignant et le berger pour bâtir le corps du Christ (Éphésiens 4 : 11). C'est comme cela qu'ils ont travaillé ensemble au premier siècle. Mais, malheureusement, c'est rare de voir ce type de coopération dans la chrétienté d'aujourd'hui. Et c'est pourquoi l'Église chrétienne a autant de convertis superficiels aujourd'hui.
L'évangéliste est comme une personne qui va à la carrière, coupe des pierres et les amène au site de construction. Les quatre autres ministères doivent alors bâtir avec ces pierres un temple saint dans lequel le Seigneur peut demeurer. Lequel de ces ministères est le plus important ? Tous les cinq sont nécessaires. Personne ne peut faire l'ensemble seul. Le ministère de l'évangéliste est difficile et dangereux - et donc vous ne devez pas entrer dans ce ministère à moins que Dieu vous y ait appelé. Mais vous ne devez pas critiquer les maçons qui construisent un immeuble avec ces pierres, en imaginant qu'ils ont un travail plus facile que vous. S'ils vous rejoignent à la carrière, le temple de Dieu ne sera jamais construit. Chacun d'entre nous doit accomplir la tâche que Dieu lui a confiée. Si tout l'accent est mis sur l'évangélisation, nous aurons des piles de pierres partout sans temple, sans expression vivante du corps du Christ. Donc, demandons au Seigneur de nous aider à accomplir notre appel spécifique par rapport à ces deux grandes commissions. Amen.