Évangile selon Jean

JÉSUS-CHRIST - LE DIEU ÉTERNEL

Jean 1 : 1 retourne au réel « commencement », avant le « commencement » mentionné dans Genèse 1 : 1. La « parole » se réfère à Jésus-Christ et il est appelé « Dieu » ici. Jean met l'accent sur la déité du Christ. Jésus était Dieu de toute éternité. Un jour, « la parole s'est faite chair » (1 : 14). Il était Dieu lorsqu'il a marché sur cette terre dans notre chair, et il est Dieu aujourd'hui. C'est pourquoi nous l'adorons et nous le prions. Jésus lui-même a dit que « seul Dieu peut être adoré » (Matthieu 4 : 10) - et quand les gens l'ont adoré sur terre, il a accepté leur adoration.

Pourquoi est-il appelé « la parole » ? Il n'y a rien de philosophique ou compliqué sur la signification. La Bible est un livre simple dont la compréhension est malheureusement devenue compliquée à cause des savants. On n'a pas besoin d'être intelligent pour la comprendre, mais d'avoir un cœur pur comme un « enfant » (Matthieu 11 : 25). Jean, qui a écrit cet évangile, n'était pas un philosophe lettré mais un pêcheur illettré. Aujourd'hui, les gens vont dans des séminaires bibliques, écrivent de longues thèses sur ce que ce pêcheur a écrit et obtiennent un doctorat en théologie - un doctorat que Jean lui-même n'aurait jamais été capable d'obtenir.

Une « parole » parlé ou écrite est une expression audible (ou visible) d'une pensée inaudible (ou invisible). Ce n'est que, lorsqu'on met nos pensées en paroles que les autres peuvent nous comprendre. Si Dieu était resté au ciel ou s'il n'était venu sur terre qu'en esprit, nous n'aurions jamais été capables de le comprendre. Mais il est venu sous la forme de Jésus - nous pouvons donc le comprendre. C'est pourquoi Jésus est appelé la parole. Il est l'expression visible et audible du Dieu invisible. Personne d'autre ne peut avoir ce titre.

« En lui (Jésus) était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (1 : 4). La lumière chasse toujours les ténèbres. Et c'est ce que la vie de Jésus fait partout. Quand la vie de Jésus vient en nous, elle chasse toutes les ténèbres si nous le permettons. Quand on vit dans une chambre avec toutes les fenêtres et les portes fermées, même si la lumière du Soleil brille à l'extérieur, il y a l'obscurité à l'intérieur. Mais si l'on ouvre même juste un petit peu pour l'aération, la lumière rentre immédiatement. Même s'il n'y a qu'une petite fissure dans la fenêtre, la lumière entrera. La lumière a le désir d'entrer même à travers la plus petite fissure. C'est comme cela qu'est la vie de Jésus - elle attend impatiemment d'entrer dans votre cœur

et l'inonder. Mais il se tient à la porte et frappe. La mesure de l'ouverture que vous faites dans votre cœur sera la mesure avec laquelle il va inonder votre cœur de sa vie.

Jésus a dit à ses disciples (et à nous également) : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5 : 14). Dans l'Ancien Testament, la parole écrite de Dieu était la lumière. « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 : 105). La loi de Dieu était la seule lumière qu'ils avaient en ce temps. Mais aujourd'hui la lumière de Dieu n'est pas premièrement la Bible. C'est la parole faite chair. Jésus est la lumière. Il n'a pas dit, « mon enseignement est la lumière ». Il a dit, « je suis la lumière ». Et il n'a pas dit, « votre enseignement est la lumière ». Il a dit, « vous êtes la lumière ». Donc, la lumière, c'est notre vie, et non pas les choses merveilleuses que nous enseignons. Si votre vie n'est pas une lumière, alors si vous dites des vérités fantastiques, vous êtes un hypocrite - et ce levain vous détruira. Tout ce que nous enseignons doit être soutenu par notre vie. La vie de Jésus doit influencer nos pensées, nos opérations financières, notre vie à la maison, la façon dont nous parlons à nos femmes, la façon dont nous élevons nos enfants, la façon dont nous agissons avec les autres personnes dans notre lieu de travail, et la façon dont nous agissons avec nos co-ouvriers et les plus jeunes frères dans notre église. La vie de Jésus est la lumière. C'est le grand manque dans notre pays aujourd'hui.

« À tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (1 : 12). Nous devenons enfants de Dieu quand nous le recevons comme notre Seigneur. Il y a une différence entre enfants et fils. Un fils est une personne grande et mature. Un enfant est juste un bébé. Quand vous recevez Jésus comme votre sauveur, vous ne devenez pas un fils mature, vous devenez un bébé. Vous devez grandir pour devenir un fils mature.

1. GRÂCE ET VÉRITÉ

Quand Jésus est venu comme parole sur terre, les disciples ont vu la gloire de Dieu en lui « pleine de grâce et de vérité » (1 : 14). Il y avait un équilibre dans la gloire que Christ a révélée - il y avait la grâce et il y avait aussi la vérité. La vérité signifie la réalité comme la vérité proclamée dans la parole de Dieu. Jésus a dit « Ta parole est la vérité » (Jean 17 : 17). Les mots « vérité », « vraie » et « en vérité » apparaissent plus de 70 fois dans cet évangile. C'est l'un des thèmes majeurs de Jean.

Mais cette vérité, (qui consiste en commandements, en lois et en principes) doit être recouverte de grâce, pour être attirante pour les gens. Dans notre corps, nous avons des os (une image de la vérité) et une chair physique (une image de la grâce) pour couvrir les os. Si nous n'étions que des os, serions-nous attirants ? Si vous voyez un squelette osseux s'avançant vers vous une nuit, vous fuirez. C'est pourquoi les gens fuyaient les pharisiens. Ils avaient un peu de vérité, mais ils n'avaient pas de grâce. Certains chrétiens sont si légalistes, mettant l'accent sur la vérité, les règlements et les commandements à tout temps, si bien que les gens sont repoussés. Jésus également avait des os - mais les os étaient couverts par la chair. La vérité était couverte de grâce en lui, et donc même les pires des pécheurs étaient attirés à lui. Plusieurs d'entre nous ont éloigné du Seigneur, nos proches inconvertis, à cause de notre accent sur la vérité. Ils nous voient comme des squelettes et fuient le « faux évangile » que nous présentons.

D'un autre côté, il y a des personnes qui insistent trop sur la grâce. Comment serions-nous si nous n'avions aucun os dans nos corps ? Nous ne serions pas capables de tenir debout, parce que nous serions comme les méduses qui n'ont pas d'os. Il y a toutefois des avantages à n'avoir pas d'os. On peut se faufiler et passer toute ouverture - quelle que soit la forme ! Certains chrétiens sont comme cela. Ils n'ont aucune conviction sur aucune doctrine. Ils peuvent se compromettre et entrer dans n'importe quel groupe, parce qu'ils sont « poissons évangéliques » ! Comme les caméléons, ils peuvent changer leur couleur pour s'adapter à l'environnement.

Donc, nous voyons que la vérité et la grâce sont toutes deux nécessaires si nous voulons présenter Christ adéquatement au monde.

Aucun d'entre nous ne peut être parfaitement équilibré dans ce domaine. Et c'est pourquoi Dieu nous a donné le corps du Christ. Si nous sommes forts en « vérité », Dieu nous donnera des frères avec qui travailler, qui sont forts en grâce. Ils ne peuvent pas manifester la gloire de Dieu sans nous et nous ne pouvons pas manifester la gloire de Dieu sans eux. Mais ensemble nous pouvons montrer pleinement Christ. Jusqu'à la fin de nos vies, nous devons reconnaître que nous sommes déséquilibrés - d'un côté ou de l'autre - et que notre salut ne peut être trouvé qu'en travaillant ensemble avec d'autres membres du corps du Christ. Seul Jésus était parfaitement équilibré, parce qu'il était le corps entier du Christ lui-même. Nous ne sommes toutefois qu'une partie de son corps. C'est pourquoi nous devons accepter ceux qui ont un accent différent du nôtre, dans le corps du Christ.

« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (1 : 17). Ce verset nous enseigne qu'il n'y avait aucune grâce dans le monde avant l'arrivée de Jésus. La loi est venue par Moïse. C'était l'ancienne alliance. Il n'y avait pas de grâce sous l'ancienne alliance. Le mot « grâce » est absent de l'Ancien Testament. On ne le trouve que dans le Nouveau Testament. Le mot « grâce » trouvé dans la version King James dans Genèse 6 : 8 est une erreur de traduction. La version NASB l'a traduit correctement avec le mot

« faveur ». Quelle est la signification de la grâce ? La définition la plus communément acceptée du mot « grâce » comme étant « la faveur non méritée » reçue de Dieu est incorrecte. Tous les êtres humains ont reçu la faveur non méritée de Dieu - et c'est la miséricorde, pas la grâce. Ils avaient la miséricorde sous l'ancienne alliance. Par la miséricorde de Dieu, ils recevaient le pardon des péchés (psaume 103 : 3). Mais avec la grâce, nous pouvons obtenir la victoire sur le péché. La miséricorde concerne notre passé, la culpabilité de notre péché. La grâce concerne notre futur, en nous donnant la victoire sur le péché. Quand le Seigneur dit, « ma grâce te suffit », cela signifie que la grâce peut répondre à tous tes besoins futurs.

Comme dans tous les autres évangiles, Jean commence aussi avec la promesse selon laquelle Jésus baptisera (immersion) les gens dans le Saint-Esprit (1 : 33). Il y a deux façons d'être immergé - l'une c'est d'être immergé dans une rivière ou un bassin et l'autre c'est de se tenir sous une chute d'eau. Le baptême d'eau est fait dans un récipient ou une rivière. Être baptisé du Saint-Esprit, c'est être immergé par cette chute d'eau de la rivière de Dieu qui coule depuis son trône jusqu'à la terre depuis le jour de la pentecôte. La chute d'eau tombe dans un endroit appelé « l'humilité ». Si nous demeurons dans l'humilité tous les jours de notre vie, cette rivière continuera de tomber sur nous, nous immergera et coulera à travers nous vers les autres.

2. VENEZ, REGARDEZ ET SUIVEZ

Quand deux disciples de Jean-Baptiste ont demandé à Jésus, « où demeures-tu? ». Il a dit, « venez, et voyez » (1 : 39). Les serviteurs de Dieu dans l'Ancienne Alliance auraient dit, « venez écouter ». Mais les serviteurs de Dieu dans la Nouvelle Alliance disent, « venez voir ». Dans l'ancienne alliance, l'invitation était, « Moïse est descendu de la montagne avec un message de Dieu. Venez écouter ». Mais dans la Nouvelle Alliance, le message est, « Jésus est venu du ciel. Venez voir, comment il vit ». Sous l'Ancienne Alliance, l'accent était mis sur le message. Sous la Nouvelle Alliance, l'accent n'est pas sur le message, mais sur le messager. Nous sommes le message. Donc, nous disons « venez, voir, comment je vis avec ma femme, comment je me comporte avec mes co-ouvriers dans mon église, comment je traite les plus jeunes frères dans mon église, comment je tiens mes comptes, comment j'élève mes enfants. Venez regarder tous les domaines de ma vie. Vous pouvez me suivre comme moi-même, je suis Christ » (1 Corinthiens 11 : 1).

De nos jours nous avons tellement de prédicateurs qui viennent en Inde des Amériques. Mais si nous ne savons pas comment cet homme vit avec sa femme à la maison, s'il est un homme divorcé, comment il a élevé ses enfants, et quel type d'église, il a bâti là-bas, alors je ne lui demanderai pas de parler dans mon église. Je ne vais pas me laisser impressionner une prédication puissante. Le seul homme que je respecterai, c'est l'homme qui peut dire, « viens voir, comment je vis ». Si par contre, vous pouvez seulement dire, « viens et écoute, comment je peux bien prêcher (ou guérir les malades) », alors je ne suis pas intéressé. Un tel homme est un serviteur de l'Ancienne Alliance - et il bâtira uniquement une église de l'Ancienne Alliance. Babylone est bâtie par ceux qui ne peuvent dire que « venez, écouter ». Ils peuvent mettre l'accent sur des doctrines correctes ou même se battre pour cela. Mais ils ne montrent pas la vérité par la façon dont ils vivent. Si leur doctrine est réellement la réalité, elle devrait produire la vérité (la réalité) dans leur vie également. Si leur doctrine ne produit pas une vie sainte, alors leur doctrine doit être fausse. Jésus avait la vie et cette vie était la lumière des hommes. Le thème de Jean c'est la vie, tout au long de son évangile et de ses épîtres. Pendant des milliers d'années, cette vie était cachée. Les hommes pouvaient seulement obtenir des paroles venant de Dieu. Mais, ensuite la parole s'est faite chair, et maintenant nous pouvons expérimenter cette vie éternelle. C'est cela le vrai évangile. C'est

pourquoi Paul a dit, « soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1). Tout serviteur de Dieu aujourd'hui devrait être capable de dire cela également.

Certains prédicateurs disent, « ne me suivez pas. Suivez Christ ». Cela semble humble, mais ce n'est pas scripturaire. Pourquoi dit-il cela ? Parce qu'il sait que sa vie est un mauvais exemple. Dans ce cas, il ne devrait pas être prédicateur du tout. Il devrait aller à la maison et redresser d'abord sa vie. Quand nous demandons aux autres de nous suivre comme nous suivons Christ, nous NE déclarons pas être devenus comme Christ. Non. Nous n'avons pas encore atteint le sommet de cette montagne. Cela arrivera lorsque Christ reviendra. Mais nous ne sommes pas assis en bas de la montagne non plus. Nous disons que l'évangile a commencé à changer notre façon de vivre, nos modèles de pensées, la façon dont nous parlons, la façon dont nous gérons l'argent et la façon dont nous nous comportons en général. Et nous demandons aux autres de monter sur cette montagne de transformation totale pour être à l'image de Christ, avec nous.

J'ai entendu parler d'un frère venant de l'Occident qui visitait l'Inde et qui avait pris un billet de train de première classe et était monté dans le train. Il a vu qu'une personne était assise à sa place, et cette personne semblait réticente à se lever. Au lieu de se disputer avec lui, il a étendu du papier-journal par terre près des toilettes et s'y est assis. Quand le contrôleur est passé, il a demandé à ce frère, pourquoi il était assis par terre. Il a répondu, « parce que quelqu'un d'autre est assis à ma place ». Le contrôleur était surpris qu'un étranger fasse cela et lui demanda pourquoi il avait fait cela. Le frère a répondu, « parce que je suis chrétien, je ne me dispute pas avec les gens ». Le contrôleur s'est converti ! Est-ce que cet homme s'était converti en écoutant un sermon puissant ? Non. Il a VU, un sermon puissant dans la conduite de ce frère. C'est cela que signifie être la lumière du monde. C'est quand nous voyageons en train et en bus que nous voyons souvent l'égoïsme du comportement humain à son extrême. C'est là que nous devons manifester la beauté, l'humilité et la patience de Christ à un monde impie.

Dans 1 : 47, nous voyons Jésus dire sur Nathanaël, « voici vraiment un israélite, dans lequel il n'y a point de fraude ». Quel merveilleux témoignage reçu du Seigneur. Il n'a pas dit que Nathanaël était sans péché ou parfait - parce que Nathanaël n'était ni sans péché ni parfait, et le Seigneur ne dit pas de mensonges. Jésus a seulement dit que cet homme était honnête et transparent comme un verre clair ! Plusieurs chrétiens sont comme des verres dépolis - ils ne sont pas transparents. Il y a beaucoup de choses qu'ils cachent de l'autre côté du verre opaque. Du côté extérieur, ils semblent très saints. Mais derrière le verre dépoli, ils vivent une autre vie. Être sans fraude, c'est être comme un verre clair dans lequel nous n'avons rien dans notre vie intérieure ou privée que nous voulons cacher. On peut néanmoins être défait par la colère, etc…, mais on est honnête sur cela. Nous ne faisons pas semblant. Dans Apocalypse 21, il est dit que la nouvelle Jérusalem (l'église de Jésus-Christ) est comme un verre clair. C'est comme cela que notre vie doit être si nous voulons être dans cette église.

3. LE PREMIER SIGNE

Dans le chapitre 2, nous lisons que Jésus et ses disciples ont assisté à un mariage à Cana. Dans 2 : 11, nous lisons que « tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles (signes, dans la version anglaise) que fit Jésus ». Jean appelle les miracles de Jésus des signes. Cela signifie que chaque miracle était également une parabole. Le miracle avait également un message spirituel. Quel est le message ici ? Premièrement : votre propre vin de joie dans les choses terrestres manquera un jour. Jésus peut vous donner le vin céleste - une vie de « justice, paix et joie dans le Saint-Esprit » (Romains 14 : 17). Quand votre vin terrestre s'assèche, soyez

honnêtes dessus et allez dire au Seigneur - tout comme Marie a fait. C'est la seule chose que vous devez faire. Vous n'avez pas à aller à la vigne, cueillir les raisins, les écraser et fabriquer le vin. Non. Allez simplement vers Jésus et dites, « Seigneur, je n'ai aucune joie ou paix ou victoire dans ma vie. Je suis incapable de me 'réjouir toujours dans le Seigneur', comme tu nous l'as demandé ». Le Seigneur vous donnera son nouveau vin - sa vie.

Jésus aurait pu créer le vin de rien du tout dans ces jarres vides. Mais il n'a pas fait cela. Il a appelé les serviteurs dans la maison pour qu'ils viennent travailler avec lui. Le Seigneur utilise les personnes simples même aujourd'hui comme ses co-ouvriers. Ayez l'esprit d'un serviteur et le Seigneur fera des miracles par vous. Les serviteurs ont rempli les jarres d'eau. Jésus a transformé l'eau en vin. Nous n'avons qu'à faire la partie facile et le Seigneur fera la partie difficile. Le Seigneur veut que tu sois son partenaire dans son oeuvre. Quand les serviteurs ont servi le vin, les gens étaient étonnés, car ils n'avaient jamais goûté un tel bon vin de leur vie.

Dans mon propre ministère, j'ai souvent amené de l'eau sans goût (mes propres pensées) au Seigneur et il l'a converti en vin et m'a demandé de prêcher cela. Et comme à Cana, les gens se sont demandés où j'ai trouvé un tel bon vin ! Cela venait du Seigneur. À travers ce début de ses signes, le Seigneur nous enseigne, comment le servir. Il n'y a pas de place pour la paresse ici. Nous devons travailler dur et étudier les écritures premièrement. C'était un travail difficile de remplir ces 600 litres d'eau (2 : 6). Dieu ne fait jamais son travail avec des personnes paresseuses.

Dans 2 : 14-17, nous lisons que Jésus a chassé du temple ceux qui amenaient l'esprit de la place du marché dans la maison de prière. Il a d'abord fabriqué un fouet. Pouvez-vous imaginer dans votre esprit, Jésus assis dans un coin et collectant des cordes, les enroulant pour, en faire un fouet. Cela a dû prendre un certain temps et ses disciples ont dû se demander ce qu'il faisait.

Dans ces deux incidents du chapitre 2, nous voyons la grâce et la vérité. Jésus a servi du vin de première qualité à un mariage. Et ensuite, il a fabriqué un fouet et a chassé du temple ceux qui faisaient de l'argent avec le nom de Dieu. Notre ministère doit avoir à la fois du vin et le fouet - 'le vin' pour ceux qui sont dans le besoin et un 'fouet' pour les chrétiens raquetteurs.

Quand nous nous tenons sur le pupitre, nous devons nous tenir là-bas en tant qu'homme de Dieu, comme représentant de Dieu sur terre. Dans ma propre église, j'ai dit aux gens : « La meilleure chose pour vous c'est de craindre Dieu. Mais si vous ne craignez pas Dieu, vous ferez mieux de me craindre, parce que je ne permettrai pas de non-sens dans cette église. Je ne vous permettrai pas de venir ici pour vous faire du profit ou faire du commérage ou pour attirer les personnes vers vous ou pour essayer de vous faire un nom. Si vous venez ici et vous ne voulez pas être serviteurs, si vous ne voulez pas vous humilier, si vous ne souhaitez pas nettoyer les toilettes dans cet immeuble, alors il n'y a pas de place pour vous dans cette église. Ici nous sommes tous égaux - personne n'est senior ou junior. Nous nettoyons tous le sol et nous nettoyons tous les toilettes. Nous sommes tous frères. Personne n'est plus grand qu'un autre. Si vous recherchez l'honneur, alors vous devez aller et chercher une autre église, pas celle-ci ». C'est comme cela que nous avons chassé les « vendeurs de brebis et de colombes » parmi nous. Si nous ne sommes pas fermes, nous ne produirons que des églises sans consistance, comme plusieurs centaines d'églises qui ont amené le déshonneur au nom de Dieu en Inde.

Dans 2 : 24, nous lisons que « Jésus ne se fiait point à eux ». Beaucoup de personnes ont cru en lui, mais il ne croyait pas en chacun d'eux - parce qu'il savait ce qui était dans le coeur de chaque homme. Ce n'est que, lorsque nous sommes totalement engagés envers le seigneur qu'il sera totalement engagé envers nous.

Dans le chapitre 3, nous lisons que Nicodème est venu vers Jésus, la nuit. Jésus était la personne la plus importante qui ait marché sur terre. Cependant, Nicodème pouvait venir dans sa maison, même tard la nuit, sans prendre de rendez-vous. Je ne sais pas si c'était minuit, mais Jésus a pris le temps de parler avec lui. Il y a eu des moments où Jésus n'a pas eu le temps de manger (Marc 3 : 20) ou dormir (Luc 6 : 12). Si vous servez le Seigneur, vous devez être prêts à être dérangé. Si vous êtes plus intéressé par la nourriture et le sommeil, c'est mieux de faire des affaires que de servir le Seigneur.

Jésus a parlé ici d'être né d'eau et d'esprit (3 : 5). L'eau est un symbole du Saint-Esprit. Le feu est en un autre. Dans l'évangile de Jean, nous voyons une description de comment nous grandissons dans la vie dans le Saint-Esprit. Quand nous sommes nés de nouveau (nés d'eau), nous avons une coupe d'eau (« la coupe du salut » - psaume 116 : 13). Cette coupe d'eau doit ensuite devenir un « puits d'eau » (Jean 4 : 14), et finalement, « des rivières d'eau » (Jean 7 : 38).

Quand nous sommes nés d'eau, le Saint-Esprit vient et produit une nouvelle vie en nous. Ensuite, le Seigneur nous conduit pour avoir un puits d'eau. Si vous avez un puits dans votre maison, vous ne dépendrez d'aucune source extérieure pour votre eau - notre joie, notre paix et notre victoire ne dépendra pas des circonstances ou de comment les gens nous traitent. Ensuite, le Seigneur nous conduit à un troisième niveau, où cette eau coule comme une rivière dans plusieurs directions pour bénir beaucoup de personnes. Nous ne devons pas être satisfaits avant d'avoir atteint le troisième niveau.

4. AUCUNE CONDAMNATION

Dans 3 : 17, nous lisons, « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui », nous pouvons apprendre trois choses de ce verset. Premièrement, toute voix de condamnation que nous entendons dans nos coeurs vient toujours de Satan. Le Saint-Esprit nous convainc de péchés spécifiques, mais il ne nous condamne jamais en disant que nous ne servons à rien ou qu'il n'y a aucun espoir pour nous, etc. Deuxièmement, nous ne devons jamais prêcher la parole de Dieu de telle manière que les gens se sentent condamnés après nous avoir écoutés. Ils doivent toujours se sentir encouragés et croire qu'il y a de l'espoir même pour le pire d'entre eux. Troisièmement, quand nous témoignons aux non-chrétiens, cela doit être non pas pour les condamner, mais pour les sauver. Dans ma jeunesse, j'avais l'habitude de donner beaucoup de tracts dans les rues, les trains et les bus. Je faisais cela pour laver mes mains de leur sang. Mon but n'était pas de les sauver, et je ne voulais certainement pas mourir pour eux comme Jésus l'a fait. Chaque fois que je donnais un tract, je me disais (silencieusement), « maintenant je t'ai donné un tract. Ton sang n'est plus sur mes mains ». Je leur donnais des tracts pour soulager ma conscience, pour qu'ils ne puissent pas se retourner vers moi et dire que je ne leur ai pas donné l'évangile. Je ne voulais pas qu'ils me disent le dernier jour, « tu ne m'as jamais parlé de Jésus ». Mais j'ai découvert que ce n'est pas la façon dont on doit évangéliser. Dieu a envoyé son fils pour sauver les gens, pas pour les condamner. Maintenant, je préfère donner un tract et sauver une personne plutôt que donner 1000 tracts et ne sauver personne.

Dans 3 : 30, nous lisons l'élément moteur de la vie de Jean-Baptiste : « Christ doit croître, mais moi je dois décroître ». C'est une bonne chose de faire de cela notre moteur de vie également.

Dans le chapitre 4, nous lisons la visite de Jésus en Samarie. Jésus et ses disciples marchaient et sont arrivés en Samarie et ils avaient tous faim. Si nous sommes envoyés en tant

qu'équipe d'évangélisation dans une ville et que nous avons faim, que ferions-nous ? Nous irions tous ensemble dans un restaurant. Mais ici nous voyons que Jésus a ressenti que le Saint-Esprit le poussait à rester là au bord du chemin et à ne pas aller au restaurant. Il a donc dit à ses disciples, « allez manger et ramenez-moi quelque chose à manger ». Pendant qu'il attendait là, une femme est venue, et par elle toute la ville a entendu parler de Jésus. Jésus écoutait les invites du Saint-Esprit. Les apôtres également. Il a été dit à Philippe de quitter le réveil en Samarie et d'aller au désert. Quand il a obéi, il a rencontré un eunuque éthiopien qui s'est converti. Il y a des chrétiens en Éthiopie depuis 2000 ans, parce que Philippe a écouté la voix du Saint-Esprit ce jour-là. Et parce que Philippe a fidèlement marché pendant plusieurs heures dans le désert, Dieu lui a donné un voyage retour chez lui gratuit, en l'élevant et le transportant (Actes 8). Pierre a été poussé pendant qu'il priait à aller à la maison de Corneille (il n'avait aucun projet d'y aller) (Actes 10).

Jésus a demandé à la femme samaritaine d'appeler son mari (4 : 16). La femme a dit qu'elle n'en avait pas. Jésus a répondu, « tu as eu raison de dire: je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela, tu as dit vrai » (4 : 17,18). Elle était maintenant vraiment embarrassée et a immédiatement changé de sujet et a commencé à poser des questions à Jésus sur l'adoration (verset 20). Et nous voyons ici la grâce de Jésus. Il a senti son embarras et a changé de sujet lui-même. Il était plein de grâce et de vérité. Si vous permettez au Saint-Esprit de vous montrer la gloire de Jésus ici, il vous changera à sa ressemblance.

C'est surprenant que Jésus ait parlé des vérités élémentaires du salut à un bishop (Jean 3) et des vérités les plus profondes sur l'adoration à une femme pécheresse 5 fois divorcée (chapitre 4). De façon évidente, Jésus a vu plus de faim en elle pour la vérité qu'en le bishop. Le père dans les cieux cherche dans le monde entier de vrais adorateurs « qui l'adoreront en esprit et en vérité (réalité) ». Sous l'Ancienne Alliance, les gens ne pouvaient adorer qu'avec leur corps et leur âme - avec les applaudissements et les émotions, etc. Beaucoup n'adorent Dieu que de cette façon même aujourd'hui. Mais Jésus a dit que le temps arrivait où les vrais adorateurs adoreraient également en esprit. Ce temps est déjà arrivé après la mort de Jésus quand le voile devant le lieu très saint a été déchiré et l'homme pouvait aller directement dans la présence de Dieu et offrir son corps comme sacrifice vivant ce qui correspond à « l'adoration en esprit » (Romains 12 : 1, version NASB).

5. FAISANT LA VOLONTÉ DE DIEU

Jésus a ensuite dit à ses disciples deux choses. Premièrement : « ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre» (4 : 34). Sa nourriture n'était pas de courir autour et de faire « quelque chose pour Dieu », mais de faire exactement ce que son père voulait qu'il fasse. Deuxièmement, il a dit à ses disciples d'élever leurs yeux et regarder la récolte qui était prête pour la cueillette (verset 35).

Certains sont appelés à semer et d'autres à cueillir (4 : 36). Mon ministère a été principalement la cueillette. Jésus a dit, « je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (4 : 38). William Carey est venu en Inde, il y a 200 ans, a beaucoup souffert et beaucoup semé. D'autres missionnaires pieux sont venus depuis lors, ont travaillé dur, ont semé et semé et n'ont vu que peu de fruits. Mais aujourd'hui, quand je vais dans des villages éloignés de la région de Tamil Nadu, je cueille une récolte de ce que ces missionnaires ont semé. Ils obtiendront de loin une plus grande récompense que je ne pourrais avoir, parce qu'ils ont travaillé pendant des années et n'ont vu que très peu ou aucun fruit. L'évangéliste sort et amène des personnes à Christ. Il doit ensuite passer la main à un enseignant et un berger pour les édifier dans un corps. Il n'y a

pas de compétition ici. Certains pasteurs disent, « tu voles mes brebis ». Ce sont les brebis du Seigneur, pas les vôtres ni les miennes. Si ce sont tes brebis, elles iront toutes en enfer. Seules les brebis du Seigneur vont au ciel. Je me rappelle avoir entendu l'histoire d'un évangéliste qui a rencontré un soûlard dans une rue. Le soûlard a dit, « me reconnais-tu ? Je suis une des personnes que tu as converties ». L'évangéliste a dit, « tu dois certainement être une des personnes converties par moi et pas par le Seigneur, si tu es dans cet état d'ivresse ! ». Personne n'a jamais volé mes brebis parce que je n'en ai aucune. Elles sont toutes les brebis du Seigneur. Et si elles peuvent trouver un meilleur pâturage dans une autre église, je ne les empêcherai pas d'y aller. Vous ne devriez pas non plus. Ne soyez jamais possessifs envers les brebis du Seigneur comme si elles étaient votre propriété personnelle.

Dans 4 : 46-54, nous lisons l'histoire d'un officier royal de Capernaum dont le fils était malade. Il est venu à Cana rencontrer Jésus. Jésus lui a dit, « prends ton chemin, ton fils vit ». Quand il est arrivé à la maison et a demandé aux serviteurs quand l'état de l'enfant s'est amélioré, ils ont répondu, « hier, à 1h de l'après-midi ». Donc, cet officier est en fait, rentré chez lui seulement le lendemain. Étant un officier royal, il était certainement venu à Cana en chariot. Puisque la distance entre Cana et Capernaum n'était que de 25 kilomètres, il aurait pu facilement rejoindre son domicile en 2 ou 3 heures au plus. Mais il n'est pas rentré le même jour. Il a passé la nuit à Cana et est rentré à la maison le lendemain matin ! Qui ferait cela quand un enfant est sérieusement malade à la maison ? Nous voyons là sa foi dans la parole que Jésus a dite, que son enfant avait été guéri. Il n'avait donc pas besoin de courir à la maison. Avons-nous une telle foi ? Lorsque Jésus dit « ton fils va bien », nous le croyons et ne courons pas à la maison pour le confirmer ?

Dans le chapitre 5, nous lisons : « sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques » (5 : 3). C'est la description de beaucoup d'églises aujourd'hui : parmi eux, il y a une grande multitude de croyants spirituellement aveugles, malades, boiteux et paralysés. Jésus est venu et les a guéris. Un homme était couché là depuis 38 ans. Cette période de 38 ans était la durée pendant laquelle Dieu a puni les israélites en les faisant errer pour ne pas entrer à Canaan. « Le temps que durèrent nos marches de Kadès-Barnéa au passage du torrent de Zéred fut de trente-huit ans, jusqu'à ce que toute la génération des hommes de guerre eût disparu du milieu du camp, comme l'Éternel le leur avait juré » (Deutéronome 2 : 14). Cet homme handicapé symbolise des croyants qui sont défaits et incapables de marcher dans la victoire sur le péché. Il avait essayé pendant 38 ans d'entrer dans la piscine dès que l'ange remuait l'eau. Mais il avait échoué chaque année et avait finalement abandonné. C'est l'image d'une vie sous la loi. Vous essayez et essayez d'avoir la victoire et échouez toujours et, finalement, vous abandonnez. Ensuite, Jésus vient et vous entrez dans la victoire à ce moment. Ce miracle est un signe et une parabole. Dans le désert, pendant ces 38 ans, tous les hommes de guerre sont morts. Les efforts et l'énergie des hommes doivent mourir. Le Seigneur attend jusqu'à ce que nous atteignions un point zéro, avant de venir. Dans 5 : 14, Jésus a averti cet homme de ne plus pécher afin de ne pas avoir une plus grande maladie. Donc, la maladie de cet homme était causée par le péché. Certaines maladies sont causées par le péché et ne peuvent pas être guéries à moins que le péché ne soit confessé, que les choses soient mises en ordre et purifiées.

Quand les Juifs ont demandé à Jésus, pourquoi il guérissait les gens le jour du Sabbat, il a répondu, « mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille aussi » (5 : 17). Dieu le père n'a pas de congés Sabbat aujourd'hui. Le seul Sabbat que Dieu ait jamais eu est celui mentionné dans Genèse 2 : 2, avant que l'homme ne tombe dans le péché. Depuis lors, Dieu travaille, parce que l'homme est tombé. Et donc Jésus a dit, « je n'ai pas de Sabbat non plus. Mon père travaille et je travaille ». Jésus est un travailleur à plein temps - Il travaille 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Satan travaille « jour et nuit » également - accusant les

saints (Apocalypse 12 : 11). Dieu veut que chacun de ses enfants soit d'un coeur entier et disponible pour lui de la même façon - même s'ils ont un emploi séculier.

Dans 5 : 30, Jésus a dit, « je ne puis rien faire de moi-même ». Cela signifie qu'il attend toujours de son père pour savoir quoi faire. Il faisait des choses quand son père le lui demandait. C'est pourquoi il n'a jamais changé les pierres en pains, bien qu'il eût une grande faim - son père ne lui avait pas demandé de faire cela. C'est comme cela que nous devons vivre également. Cela ne signifie pas que nous attendons un commandement vocal venant du ciel tout le temps. Le Saint-Esprit en nous nous parle en nous poussant dans notre esprit à faire quelque chose et également en nous retenant dans notre esprit de faire quelque chose d'autre.

Dans 5 : 34,41, Jésus a dit, « ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage… Je ne tire pas ma gloire des hommes ». Jésus était satisfait du témoignage que son père donnait de lui. Il ne voulait pas du témoignage des autres. Dans le verset 44, il a dit que c'est le désir de recevoir la gloire des hommes qui nous empêche d'avoir une foi vivante. Voulez-vous être un homme ou une femme de foi ? Alors, décidez une fois pour toutes que vous ne chercherez plus l'honneur des hommes. Ne recherchez pas les diplômes théologiques pour impressionner les gens. Satan ne craint pas ceux qui ont des diplômes théologiques. Dans le monde séculier, vous avez besoin de ces diplômes parce que ce n'est qu'ainsi que vous pouvez obtenir un travail. Mais pour l'oeuvre du Seigneur, cela ne remplit aucun but du tout. C'est de la foi que vous avez besoin pour l'oeuvre du Seigneur.

Dans 6 : 37, Jésus a dit, « tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ». Deux phrases dans ce verset m'ont grandement aidé - l'une dans ma vie et l'autre dans mon ministère. La deuxième moitié de ce verset m'a donné l'assurance parfaite de mon salut en juillet 1959. J'étais balancé, incertain de mon salut, pendant les 6 années précédentes. Mais ce jour-là, j'ai cru à cette parole du Seigneur et c'était comme déposer une ancre. Je n'ai plus jamais douté de mon salut après cela.

La première partie de ce verset m'a aidé dans mon ministère. J'ai réalisé que tous ceux que Dieu m'a appelé à servir viendront à moi. Donc, je n'ai pas à aller autour arracher des personnes ici et là. Dieu a plusieurs serviteurs sur terre et il détermine qui chaque serviteur doit servir. Je ne dois pas arracher une personne que Dieu avait confiée à quelqu'un d'autre. Ce serait voler. Si Dieu a déterminé qu'un frère doit être « guidé » par un autre leader, alors si je suis en communion avec Dieu, je devrais être d'accord avec cela et l'encourager à aller dans cette église, et non pas dans la mienne. Cela m'a donné un grand repos.

Dans 6 : 38, nous avons la description la plus claire (en une seule phrase) de la raison pour laquelle Jésus est venu sur terre : « je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté (cela signifie renoncer à sa propre volonté), mais la volonté de celui qui m'a envoyé ». Cela nous montre qu'en tant qu'être humain, il avait une volonté propre qui devait être reniée. Porter sa croix signifie renier sa propre volonté. Au ciel, il pouvait toujours faire sa propre volonté parce que c'était la même que celle de son père. Mais sa venue dans notre chair signifie essentiellement que de ce fait, il a eu une volonté humaine qui était différente de celle de son père - et cette volonté humaine devait donc être reniée tout le temps. Cela devient très clair à Gethsémané. Là-bas, la volonté humaine de Jésus n'était pas de boire la coupe. Mais la volonté du père était qu'il boive la coupe. Il a donc renié sa propre volonté pour faire celle de son père. C'est ce qu'il a fait toute sa vie avant ce moment. Il n'est pas venu sur terre simplement pour mourir pour nos péchés. Il est venu pour renoncer à sa propre volonté (en tant qu'homme) et faire la volonté de son père. Une partie de la volonté du père était de mourir pour nos péchés. Une autre partie était d'être un exemple que nous puissions suivre

pendant les 331/2 ans de sa vie. Il a dit « non » à sa volonté humaine et « oui » à la volonté de son père à tout moment de sa vie terrestre. C'est pourquoi il n'a jamais péché.

Toutes les tentations consistent essentiellement à vous faire faire votre propre volonté. Si vous dites « non » à votre propre volonté, vous renoncez à vous-mêmes et mourez à votre propre vie (vous portez votre croix). Alors, vous vainquez la tentation et obtenez la victoire. Et donc vous ferez la volonté du père. C'est là que nous avons tous besoin de la puissance du Saint-Esprit - pour mettre notre propre volonté à mort. « Crucifier la chair » (Galates 5 : 24) signifie uniquement ceci : « mettre notre propre volonté à mort ». Vous ne pouvez pas faire cela avec votre propre force, mais vous pouvez le faire à tout moment avec la puissance du Saint-Esprit. David n'aurait pas pu tuer Goliath sans la puissance de Dieu et Samson n'aurait pas pu tuer le lion sans la puissance de Dieu. Et vous ne pouvez pas mettre votre chair à mort sans la puissance de Dieu non plus. Mais avec la puissance de Dieu, vous le pouvez. Et c'est pourquoi vous avez besoin d'être remplis du Saint-Esprit.

6. AMÉLIORANT LA QUALITÉ ET DIMINUANT LA QUANTITÉ

Le chapitre 6 commence avec une grande multitude (verset 2), et se termine avec 11 personnes (verset 70). Si vous voulez améliorer la qualité de votre église et réduire sa taille, vous pouvez apprendre de Jésus dans ce chapitre. Bien entendu, la plupart des prédicateurs et pasteurs ne seront pas intéressés par cela, parce qu'ils sont toujours intéressés à faire croître le nombre. Jésus était un grand maître pour améliorer la qualité et diminuer la quantité. Dieu a réduit l'armée de Gédéon de 99% de 33 000 à 300, avant que Gédéon puisse avoir avec lui la présence de Dieu qui lui a donné la victoire. Dieu a toujours accompli ses buts avec peu de personnes choisies. Nous voyons ici comment Jésus l'a fait. Il a prêché sur le fait d'être crucifié avec lui (« mange ma chair et boit mon sang» - verset 56). Cela a offensé la plupart des personnes dans cette grande multitude et la plupart de ses disciples l'ont laissé en disant, « c'est une phrase difficile » (verset 60, 66). Et Jésus ne leur a jamais demandé de rester. Il s'est même tourné vers les 12 qui restaient et leur a demandé s'ils voulaient aussi partir. L'attitude de Jésus était, « si quiconque est offensé par le message de Christ et veut me quitter, il peut partir. Je ne l'en empêcherai pas. Mais je ne vais pas baisser les qualifications du disciple pour que cela convienne au goût de qui que ce soit ». Quelles églises puissantes nous aurions eus sur terre si chaque prédicateur avait cette attitude !

Aujourd'hui, les prédicateurs invitent les gens à venir à Jésus pour être bénis financièrement et être guéris physiquement. Qui ne voudrait pas venir à un « Jésus » qui vous offre de telles choses ? Mais c'est un « autre Jésus ». Beaucoup de croyants qui ne prêchent pas la prospérité croient néanmoins que c'est la marque de la bénédiction de Dieu sur eux. C'est une tromperie. Regardez la multitude des hommes d'affaires escrocs de chaque religion qui se font de l'argent et imaginent que Dieu les a bénis ! Il y a une seule marque de la bénédiction de Dieu - c'est que l'on devient de plus en plus comme Christ. Le véritable Jésus nous invite à « venir et mourir ». Peu sont attirés par un tel message. Ce n'est pas surprenant, parce que Jésus a dit que peu trouveront le chemin de la vie (Matthieu 7 : 14). Mais ce peu bâtiront l'église. Ils pourraient avoir beaucoup de souffrances, d'incompréhension et de tribulations sur terre, comme Jésus l'a dit (Jean 16 : 33). Mais, ils feront également une oeuvre pour Dieu sur terre qui durera éternellement.

Dans 7 : 1, nous voyons, comment nous devons utiliser notre bon sens. Puisque les gens voulaient tuer Jésus en Judée, il n'y est pas allé. Nous ne devons pas aller inutilement à certains endroits où il y a un risque pour notre vie. Cependant, quelques versets plus tard, nous lisons que Jésus est allé en Judée, parce qu'il a senti que le père voulait qu'il y aille.

Nous devons être volontaires pour aller n'importe où, si Dieu nous y conduit. Ensuite, nous pouvons lui faire confiance pour nous protéger.

Dans 7 : 5 nous lisons que les propres frères de Jésus ne croyaient pas en lui. Ils le méprisaient. Mais après sa résurrection des morts, Jacques et Jude ont cru en lui et ont même écrit deux épîtres. Ici, nous lisons que les frères de Jésus lui ont demandé s'il allait aller à Jérusalem pour la fête. Il a répondu qu'il ne pouvait pas comme eux, aller n'importe où quand il en avait envie. Il devait attendre que son père l'y envoie. Puisque son père ne l'y avait pas encore envoyé, il n'y allait pas. Jésus leur a aussi dit que le monde le haïssait parce qu'il parlait contre son péché, pendant que ceux qui ne parlaient pas contre le péché étaient populaires et appréciés du monde. C'est une parole pour tous les prédicateurs. Vous pouvez être un prédicateur populaire si vous ne prêchez pas contre le péché. Jésus était impopulaire parce qu'il parlait contre l'orgueil, l'hypocrisie, l'amour de l'argent, l'immoralité, les pensées impures, la gourmandise, la colère et la jalousie. Le monde haïra ceux qui prêchent contre ces péchés aujourd'hui également.

Après que ses frères furent partis, il a soudainement décidé d'aller à la fête lui-même. Leur a-t-il dit un mensonge quand il a dit plus tôt qu'il n'y allait pas ? Non. Jésus attendait l'ordre de son père et il n'a eu cet ordre que quelques minutes après que ses frères avaient quitté Jérusalem. Ensuite, il y est allé - et il n'était pas dérangé par le fait que ses frères puissent penser qu'il était un menteur ! Ils ne pouvaient pas comprendre qu'il vivait sous la conduite du ciel un instant après l'autre. Il vivait sa vie comme les policiers qui ont un téléphone radio avec eux - avec lequel ils sont constamment connectés à leur salle centrale de contrôle. Ce téléphone est toujours allumé. Et ils peuvent aller partout à condition d'avoir reçu l'ordre des quartiers généraux. Le père ne voulait pas que Jésus aille avec ses frères à Jérusalem, et perde son temps dans un commérage ou des conversations inutiles pendant le trajet. Parfois, le Seigneur pourrait te demander de ne pas aller avec un frère, parce qu'il perdra ton temps avec une discussion non profitable. Dans ce cas, il vaut mieux voyager seul.

Dans 7 : 24, nous voyons un équilibre là où Jésus a dit, « ne jugez pas,… mais jugez ». Nous ne devons pas juger les gens par leur apparence extérieure. Mais nous devons juger avec justice. Nous ne sommes autorisés à ne juger que ceux sur lesquels le Seigneur nous a donné l'autorité - par exemple, un parent a l'autorité sur ses enfants, un superviseur sur ses ouvriers, un ancien sur les membres de son église. Si vous sortez de ces barrières pour juger les autres, alors c'est un jugement injuste. Nous ne devons pas aussi juger simplement par ce que nos yeux voient ou ce que nos oreilles entendent (Ésaïe 11 : 3). Nous devons faire une investigation attentive avant de faire un jugement (Deutéronome 13 : 14 ; 19 : 18). Jésus nous a aussi enseigné à juger les fruits d'une personne (sa conduite extérieure) pour voir s'il s'agit d'un faux ou d'un vrai prophète (Matthieu 7 : 15,16). Donc, nous voyons que le Seigneur n'a pas placé une interdiction absolue sur tout jugement. S'il avait fait cela, nous serions trompés par les faux prophètes et nous ne serions jamais capables de discipliner qui que ce soit dans les églises.

Dans 8 : 1-12, nous lisons la belle histoire d'une femme attrapée en délit d'adultère que les pharisiens voulaient lapider. Il y a beaucoup de pharisiens aujourd'hui dont les poches sont toujours pleines de pierres prêtes à être lancées sur les autres. Beaucoup de prédicateurs lancent des pierres sur les gens quand ils prêchent. Jésus n'a jamais eu de pierres à lancer sur quiconque. Il a toujours eu la compassion envers les pécheurs. On ne voit jamais Jésus dans les évangiles critiquer les meurtriers, les voleurs ou les adultères. Mais on le voit condamner en enfer les pharisiens et les religieux hypocrites qui étaient dans les synagogues. Mais à la femme attrapée en adultère, il a dit, « je ne te condamne pas. Ne pèche plus » (8 : 11). Nous avons l'ensemble de l'évangile dans ces deux phrases - la justification et la sanctification. Jésus avait dit aux pharisiens, « que celui qui est sans péché lui jette la première pierre » (8 :

7). Donc, quand vous serez à nouveau tenté de jeter une pierre sur quelqu'un, rappelez-vous deux choses :

1. Le trou duquel Dieu vous a fait sortir et

2. Le péché qui demeure toujours en vous aujourd'hui

Alors, vous viderez vos poches de toutes vos pierres. Vous ne serez jamais capables de lancer une pierre sur quelqu'un ensuite.

Vous pourriez demander, « qu'en est-il de ceux qui trompent les pauvres et les escroquent leur argent. Ne devons-nous pas exposer de tels prédicateurs ou est-ce que c'est également lancer des pierres ? La Bible dit « ne dites du mal de personne » (Tite 3 : 2). Donc, nous ne devons dire du mal de personne. Mais nous pouvons certainement dire que des enseignements et des pratiques ne sont pas scripturaires et que Jésus ne ferait jamais de telles choses. Nous pouvons montrer les erreurs sérieuses dans ces doctrines ou ce ministère sans jamais dire du mal de l'homme lui-même. Si vous voulez vous préserver et garder votre bouche sainte pour que le Seigneur l'utilise, faites attention à ne pas dire du mal de qui que ce soit. En même temps, discernez le ministère de chacun.

7. LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA

Dans 8 : 32, le Seigneur nous a donné une ligne directrice pour savoir si ce que nous écoutons est la vérité : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Si ce que vous avez reçu est la vérité, cela vous affranchira. Tout ce qui vous laisse dans des liens, amène plus de liens, la peur, la culpabilité ou la condamnation dans votre vie n'est pas la vérité mais le mensonge. Ne recevez pas cela. Dans ce contexte, il s'agit d'être libre du péché (8 : 33,34). Nous devons appartenir à une église dans laquelle la parole de Dieu affranchit les gens du péché. Je veux écouter un homme dont la prédication m'affranchit du péché - dans mes pensées, mes paroles, mes actions, mes attitudes et mes motifs. C'est comme cela que je sais si un homme prêche la vérité. C'est la façon de tester la vérité, et pas seulement en vérifiant les déclarations doctrinales.

Dans 8 : 44, le Seigneur a dit aux pharisiens (dont les doctrines étaient toutes correctes) qu'ils appartenaient à leur père, le diable. Jésus a dit que le diable était un meurtrier et un menteur. Si vous dites un mensonge, Satan est le père de ce mensonge et vous êtes la mère de ce mensonge.

Jésus a dit, « il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler » (9 : 4). C'est une parole importante pour nous qui vivons en Inde aujourd'hui. Nous devons profiter de toutes les opportunités pendant qu'il y a l'occasion de prêcher l'évangile et de faire des disciples. La nuit arrive bientôt, et nous ne pourrons pas travailler. Jésus a ensuite dit de quel travail il s'agissait. Tant qu'il était dans le monde, il était la lumière du monde (9 : 5). Mais maintenant qu'il a quitté le monde, notre travail est d'être la lumière du monde (Matthieu 5 : 14). Nous devons manifester la lumière (ce qui signifie sa vie) au monde.

Dans 10 : 9, Jésus a dit, « je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages ». Une fois qu'une personne est entrée par la porte et a été sauvée, que devrait-elle faire ? Elle devrait aller dans la présence de Dieu, et à l'extérieur dans le monde pour servir, et ensuite revenir dans la présence de Dieu et aller de nouveau à l'extérieur pour le servir. C'est l'équilibre de la vie chrétienne. Cela ne signifie pas que nous perdions même un instant la présence de Dieu. Mais nous devons prendre le temps d'être seul avec Dieu et non pas d'être occupé « à aller dehors » tout le temps. Ce serait

comme marcher sur un seul pied tout le temps. Un chrétien équilibré a deux pieds. Il adore Dieu et il sert, comme Jésus a également dit dans Matthieu 4 : 10.

Dans 10 : 28,29 nous avons le verset que ceux qui prêchent la sécurité éternelle interprètent mal. Jésus a dit, « je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père ». C'est est une belle image de la parfaite sécurité éternelle - et j'y crois de tout mon coeur. Mais, remarquez le mot « et » au début du verset 28. Ce verset est donc lié à la phrase précédente qui nous dit clairement qui sont ceux à qui Jésus promet cette sécurité éternelle. Ce n'est pas à tous ceux qui proclament être un croyant. « Mes brebis entendent ma voix,… ils me suivent… ». Je crois également ceci de tout mon coeur : que la sécurité éternelle est promise uniquement à ceux qui sont ses brebis, qui entendent sa voix (ce qui signifie qu'ils obéissent) et le suivent. Qu'en est-il de ceux qui n'écoutent pas Jésus et ne le suivent pas ? Il n'y a sûrement aucune sécurité éternelle pour eux. C'est un autre exemple de comment beaucoup de chrétiens prêchent des doctrines erronées en prenant la moitié d'une déclaration dans les écritures ou en citant un verset en dehors de son contexte. C'est vrai que personne ne peut nous enlever des mains du père. Mais nous pouvons sauter hors des mains du père nous-mêmes. Dieu ne force personne à aller au ciel ou à suivre Jésus.

8. MORT AU MONDE ET VIVANT POUR DIEU

Dans le chapitre 11, nous lisons l'histoire de Lazare de Béthanie. Quand Jésus a appris que Lazare était malade, il a attendu quelques jours et est finalement arrivé à Béthanie quatre jours après la mort de Lazare. Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Jésus se déplaçait dans l'obéissance implicite de son père et donc il n'allait nulle part avant d'avoir reçu la liberté dans son esprit d'y aller. Ce miracle était également un signe. Quelle est la leçon spirituelle ici ? Dieu nous donne sa puissance seulement quand nous arrivons à un point zéro. Un homme malade peut encore faire certaines choses. Donc, le Seigneur attend jusqu'à ce que Lazare meure, et ne peut même pas lever un petit doigt. Et ensuite Jésus est venu. Certains d'entre nous sont tellement forts que le Seigneur ne vient pas nous aider. Il doit attendre. Vous pourriez lui demander de vous aider. Et il vous aidera - mais pas encore, parce que vous êtes encore très forts. Paul a dit, « quand je suis faible, alors je suis fort ». Nous devons arriver à une fin de confiance en nos propres capacités. Voulez-vous comprendre la Bible ? Reconnaissez que vous êtes stupides en ce qui concerne les choses spirituelles. Voulez-vous la puissance spirituelle ? Reconnaissez que vous êtes faibles. Ne l'acceptez pas seulement. Reconnaissez cela.

Pourquoi nous mettons-nous en colère si facilement ? Nous pensons que c'est parce que nous sommes si faibles. Mais ce n'est pas vrai. C'est parce que nous sommes trop forts. Si nous étions faibles, nous ne nous mettrions pas en colère du tout. Considérons un homme malade qui est emmené à l'hôpital. Le premier jour, il perd son sang-froid et se plaint des infirmières et des docteurs concernant la nourriture. Le jour suivant, il est un peu plus malade et sa voix est plus faible, et il ne crie plus dans la colère autant. Une semaine plus tard, avec des tubes dans les veines et le nez, il perd son sang-froid juste une fois de temps en temps. Finalement, lorsqu'il devient totalement faible, il ne perd plus son sang-froid du tout. Il criait dans la colère lorsqu'il était fort. Et il a arrêté de crier dans la colère quand il est devenu faible. C'est ce que nous pouvons apprendre de l'histoire de Lazare également.

De nouveau, nous voyons le Seigneur demander aux gens à Béthanie de faire la partie facile - rouler la pierre. Ensuite, il a fait la partie difficile - ressusciter Lazare de la mort. Après cela, il a de nouveau demandé aux gens de faire la partie facile - enlever ses

vêtements funéraires et le laisser libre. La nouvelle alliance est un partenariat avec Jésus-Christ. Nous prenons son joug sur nous et travaillons ensemble avec lui. Nous faisons la partie facile et il fait la partie difficile. C'est le secret d'un ministère efficace.

Dans 12 : 24-26, nous voyons le secret de la fécondité. Nous devons tomber dans la terre et mourir comme une graine de blé tombe dans la terre et meurt. Si elle ne meurt pas, elle sera seule. Si elle meurt, elle produira davantage de fruits. Jésus, lui-même nous a donné un exemple dans ce domaine. C'est le chemin de la croix dont on ne parle que rarement dans la chrétienté d'aujourd'hui. Nous devons porter la croix tous les jours et proclamer cette voie aux autres aussi - le chemin de la mort à notre réputation, notre honneur, et nos propres choix. Le secret de la victoire sur le péché réside également là. Les morts ne peuvent pas pécher. Si vous frappez ou insultez un homme mort, il ne répondra pas du tout. Même si vous le louez, il ne répondra pas. C'est comme cela que nous sommes appelés à vivre : « considérez-vous comme morts… » (Romains 6 : 11). C'est un endroit béni où il faut être - là où les louanges et les critiques des hommes ne nous affectent d'aucune manière, parce que nous sommes morts au monde et vivants seulement pour Dieu.

La connaissance biblique est bonne ; mais elle ne peut pas seule apporter des fruits. Même Satan connaît la Bible. Si vous êtes également remplis du Saint-Esprit, c'est même mieux. Mais cela également n'amènera pas tellement de fruits. C'est bon que la pluie tombe, mais aucune quantité de pluie ne produira des récoltes. Il faut qu'il y ait une graine morte dans la terre. C'est la phrase la plus souvent répétée de Jésus dans les évangiles. Cela est répété sept fois dans les évangiles d'une façon ou d'une autre. « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (12 : 25). Si vous cherchez à sauver votre vie terrestre, votre réputation, vos ambitions, etc. alors à la fin de votre vie, vous serez un homme frustré et découragé. Mais si vous êtes prêts à tout abandonner pour le Seigneur et pour l'évangile, vous trouverez des fruits éternels vous attendant à la fin de votre vie sur terre.

Dans 12 : 42,43, nous lisons la raison pour laquelle beaucoup ne proclament pas l'ensemble du conseil de Dieu aujourd'hui et ne se tiennent pas pour lui : « ils aiment l'approbation des hommes plus que celui de Dieu ».

Dans 13 : 5, nous voyons Jésus à la fin de sa vie, aux pieds de ses disciples, les lavant. C'est un bon exemple que nous devons garder en tête et suivre, parce que nous ne voyons pratiquement pas de tels exemples aujourd'hui. La plupart des leaders chrétiens veulent s'asseoir sur la tête des gens et non pas être à leurs pieds !

Dans 13 : 7 il y a une parole qui peut nous réconforter dans les situations où nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a nous permis de rencontrer certaines situations difficiles. Le Seigneur nous dit, « tu ne comprends pas maintenant pourquoi je fais cela. Mais tu comprendras plus tard ».

Quelle est la marque identifiant le peuple de Dieu ? Ce n'est pas le fait de porter la Bible, de parler en langues, d'avoir une croix sur le bâtiment de l'église ou toute autre chose de ce type. C'est l'amour. Jésus a dit, « à ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (13 : 35). Si vous ne pouvez pas aimer, vous avez désobéi l'unique et nouveau commandement que Jésus a donné. Je ne parle pas ici d'aimer les croyants qui parlent votre langue, qui sont en accord avec vous, ou qui ont le même ministère que le vôtre. C'est facile. Votre amour sera testé quand vous devrez aimer un croyant qui est né de nouveau, mais qui a une communauté différente, ou qui est en désaccord avec vous, ou qui a un ministère différent du vôtre. Nous devons apprendre à aimer les gens qui ne nous aiment pas, qui ne nous font pas de cadeaux et qui ne nous louent pas, mais qui nous critiquent. C'est alors que nous saurons si nous avons l'amour de Dieu ou non. L'amour humain

demande une réponse de l'autre personne. Mais l'amour divin est unique dans ce sens qu'il ne nécessite pas une réponse. Dieu continue d'aimer que l'homme réponde ou non. Et Dieu peut inonder mon coeur de son amour.

9. DE PLUS GRANDES ŒUVRES

Dans 14 : 12, Jésus a dit, « celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais ». Est-ce que tous les croyants peuvent faire les œuvres que Jésus a faites ? Oui - si nous comprenons ce que Jésus voulait dire. Il ne disait pas que tous les croyants allaient ressusciter les morts ou marcher sur l'eau. Il disait que tous les croyants seraient capables de faire la volonté de Dieu (peu importe ce qu'il en est de leur propre vie) - parce que toutes les œuvres faites par Jésus dans sa vie terrestre peuvent être résumées en une phrase : « la volonté de Dieu ». (Jean 6 : 38). Quand sa mère lui demandait d'aller chercher l'eau du puits, il allait et rapportait un seau plein d'eau immédiatement. Il a travaillé dur dans sa charpenterie, a gagné de quoi vivre et a aidé les pauvres autour de lui. Il aimait ses frères qui l'ont irrité pendant plus de 20 ans dans sa maison. Nous pouvons également faire ces œuvres. Lorsqu'il était un petit garçon, il a aidé Marie en veillant sur ses jeunes frères et sœurs. En tant que mère, vous pouvez faire les œuvres que Jésus a faites en veillant sur vos enfants. Si Dieu vous appelle à prêcher, il vous donnera la puissance pour prêcher. Et si un jour, Dieu vous appelle à ressusciter les morts, il vous donnera la puissance pour ressusciter les morts également.

Ensuite, Jésus a dit, « il en fera de plus grandes » (14 : 12). Cela signifie-t-il que chaque croyant ressuscitera 25 personnes de la mort, alors que Jésus n'a ressuscité que 3 ? Non. Jésus n'a pas dit « plus d’œuvres », mais « de plus grandes œuvres ». Quelle est l'unique chose que Jésus n'a pas pu faire pendant ses 31/2 ans de ministère ? Il n'a pas pu faire de deux disciples « un ». Les douze se battaient pour être le leader au dernier souper. Cela n'était pas dû à une quelconque faute en Jésus. C'était parce qu'ils n'avaient pas le Saint-Esprit en eux. Ce n'est que, lorsque le Saint-Esprit est venu que les croyants pouvaient devenir un. C'est l'oeuvre la plus grande à laquelle se référait Jésus - bâtir l'église comme un corps. Albert Einstein était un grand scientifique. Comparés à lui, nous sommes tous biens ignorants. Mais nous pouvons faire les calculs mathématiques aujourd'hui plus rapidement qu'Albert Einstein ne le pouvait - parce que nous avons accès aux ordinateurs. Nous avons de plus grandes facilités qu'il n'en avait à son époque. De la même manière, nous ne sommes pas plus grands que Jésus. Mais avec le Saint-Esprit qui habite en nous maintenant, nous avons de plus grandes ressources que Jésus pour faire des croyants « un ». Bien sûr, c'est parce que Jésus a donné sa vie que nous avons le Saint-Esprit qui nous permet de faire cette oeuvre plus grande.

Dans 14 : 15, Jésus nous donne le bon motif pour l'obéissance sous la nouvelle alliance. Sous l'ancienne alliance, le motif pour l'obéissance était la crainte d'une punition et l'espoir d'une récompense (voir Deutéronome 28 : « Si vous obéissez à Dieu, vous serez bénis. Si vous n'obéissez pas à Dieu, vous serez maudits »). C'est de cette façon que l'on fait nos enfants nous obéir : « Si tu obéis à papa, tu auras du chocolat. Si tu n'obéis pas à papa, tu auras la chicote ». Mais nous ne faisons pas obéir nos fils adultes avec du chocolat et la chicote. Nous voulons qu'ils nous obéissent par amour. Dans la nouvelle alliance, le Seigneur nous traite comme des fils adultes et non comme des enfants. C'est pourquoi il dit : « si vous m'aimez, gardez mes commandements » (14 : 15). Si nous n'aimons pas le Seigneur, alors notre obéissance devient simplement des œuvres mortes.

10. LA VENUE DU SAINT-ESPRIT

Dans les chapitres 14 à 16, Jésus parle longuement de la venue du Saint-Esprit et de son ministère. Dans 14 : 16, il appelle le Saint-Esprit une « aide » et un « ami » (traduction MSG). C'est notre plus grand besoin - une aide et un ami. Jésus a dit que quand l'Esprit viendra, nous ne serons plus orphelins (14 : 18). Dans 15 : 26,27, il a dit que le Saint-Esprit nous soutiendra lorsque nous témoignerons de lui. Cela signifie que, lorsque nous nous levons pour prêcher, le Saint-Esprit parlera au coeur des gens et dira : « écoute. Cela vient de Dieu ». Quelle différence cela peut faire dans notre ministère ! C'est le travail du Saint-Esprit de convaincre les personnes dans le monde de leurs péchés - pendant que nous prêchons (16 : 8). Ensuite dans 16 : 13, Jésus a dit que l'Esprit nous guidera dans toute la vérité - cela se réfère premièrement à la vérité concernant Dieu et Jésus qui est révélée dans les écritures ; et deuxièmement à toute la vérité nous concernant nous-mêmes - nos péchés, notre propre justice, notre égoïsme, notre orgueil, et tout domaine non conforme à Christ en nous.

Ensuite dans 16 : 33, Jésus a dit, « vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ». Il a dit clairement que ses disciples feront face à la tribulation, la persécution et les souffrances venant du monde. Il ne nous a pas promis la prospérité et la facilité. Mais il a dit qu'il avait vaincu le monde et donc nous n'avons pas à avoir peur. Quel est ce « monde » que Jésus a vaincu ? Le monde est défini dans 1 Jean 2 : 16 comme « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie ». C'est ce que Jésus a vaincu - parce qu'il a été tenté en tout point comme nous le sommes et n'a cependant pas péché (Hébreux 4 : 15). Maintenant, nous pouvons suivre ses pas et vaincre comme il l'a fait (voir Apocalypse 3 : 21).

Dans le chapitre 17, nous avons la plus longue prière du Nouveau Testament - et dans cette prière, nous voyons le fardeau du coeur de Jésus. Dans le verset 2, nous lisons, « tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés». C'est une bonne parole sur laquelle les leaders doivent méditer. Pourquoi Dieu nous donne-t-il l'autorité sur les autres croyants ? Ce n'est pas pour les diriger ou pour qu'ils me servent, mais pour les conduire à la vie éternelle - la vie de Dieu lui-même - pour les faire participer à la nature divine. Et ensuite au verset 3, il nous dit que nous pouvons participer à cette vie éternelle uniquement en connaissant Dieu et Jésus-Christ personnellement. Au verset 9, il dit, « je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés ». Nous voyons là que notre principal fardeau ne devrait pas être pour le monde, mais pour les enfants de Dieu. Beaucoup de personnes pensent que c'est très spirituel de prier pour le monde. Mais Jésus ne pensait pas cela. Il priait pour ses disciples parce qu'il voulait bénir le monde à travers eux.

11. DIEU NOUS AIME COMME IL AIME JÉSUS

Dans 17 : 10, nous voyons un bel échange - que nous pouvons également faire. Nous voyons ici la raison pour laquelle Jésus avait une telle immense autorité dans sa vie. Il a dit, « père, tout ce que j'ai est à toi ». Et le père a dit (paraphrase), « ok. Dans ce cas, tout ce que j'ai est à toi ». C'est lorsque nous donnons notre tout à Dieu qu'il nous donne également son tout.

17 : 23 est l'un des plus grands versets d'amour dans toute la Bible. « Tu les as aimés comme tu m'as aimé ». C'est la plus grande vérité dans toute la Bible et cela a révolutionné et changé ma vie quand j'étais un jeune homme. Cela m'a délivré de mon insécurité, mon complexe d'infériorité, ma jalousie, mon esprit de compétition, mes craintes, ma dépression, ma timidité et tous les autres complexes pitoyables que j'ai hérités d'Adam. Ce verset m'a enseigné que Dieu prendra soin de moi autant et avec autant d'amour qu'il a

pris soin de Jésus. Beaucoup de versets nous disent que Dieu nous aime. Mais ceci est l'unique verset qui nous dit clairement combien il nous aime.

Dans 18 : 11, nous voyons comment Jésus a considéré le fait d'être trahi et capturé à Gethsémané. Pierre l'a vu comme étant l'oeuvre de Judas et a décidé d'attaquer avec son épée. Jésus néanmoins l'a vu comme la coupe que son père lui avait envoyée. Judas Iscariot était juste le messager qui a apporté la coupe du père. C'est merveilleux de voir cette vérité : que la pire chose que quelqu'un peut te faire si tu aimes Dieu, ne sera « qu'une coupe venant du père », parce que Dieu est suffisamment puissant pour contrôler tout ce qui arrive à ses enfants (Romains 8 : 28).

Dans 18 : 36, Jésus a dit à Pilate, « mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu ». Tout croyant qui lutte pour des choses terrestres (y compris des positions dans l'église) prouve de cette façon que son royaume est de ce monde. Un homme spirituel fait des batailles spirituelles « dans les lieux célestes » avec Satan et ses esprits mauvais, et non pas avec les êtres humains (Éphésiens 6 : 12). Paul a rappelé à Timothée cette « bonne confession que Jésus a faite devant Ponce Pilate », quand il lui a demandé de fuir l'amour de l'argent (1 Timothée 6 : 6-14).

Dans 19 : 10, quand Pilate a effrayé Jésus en disant, « ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et que j'ai le pouvoir de te relâcher? », Jésus a répondu avec calme et dignité, « tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut ». C'est cela la dignité avec laquelle nous pouvons faire face à nos ennemis et nos persécuteurs sur terre aussi, car le père nous aime comme il a aimé Jésus et prend soin de nous comme il a pris soin de Jésus. Même si vous êtes faussement accusés et trainés devant les tribunaux, rappelez-vous qu'aucun magistrat ou juge sur terre ne peut écrire un verdict contre vous en tant qu'enfant de Dieu sans la permission de votre père céleste. Ce n'est que ce que ton père permet qui peut t'arriver. C'est pourquoi nous pouvons être parfaitement au repos dans nos coeurs à tout moment et nous conduire avec dignité partout.

Dans 19 : 30, Jésus a crié en disant « tout est accompli ». Toute l'oeuvre de notre salut était accomplie à ce moment-là. La colère de Dieu contre le péché était terminée parce que Jésus avait pris notre punition et avait enduré l'abandon de Dieu pendant trois heures sur la croix. Immédiatement après, il est allé au paradis pour trois jours. Il y a certains enseignants de la Bible de nos jours qui enseignent une fausse doctrine en disant que Jésus est descendu en enfer pour trois jours après sa crucifixion. C'est une hérésie. Ils font une similitude entre Hadès et l'enfer à cause d'une traduction erronée du mot dans la version King James dans Actes 2 : 31. Hadès avait deux sections - le paradis et l'enfer (Luc 16 : 22,23). Jésus est allé dans la section paradis avec le voleur converti.

Dans 19 : 31, il est dit que le lendemain de la mort de Jésus était un « sabbat particulier » et non pas le sabbat ordinaire. Jésus a été crucifié le jour de Pâques. Le jour d'après était toujours un sabbat particulier - puisque c'était le premier jour de « la fête des pains sans levain » (Lévitique 23 : 5-7). Le Sabbat ordinaire (samedi) venait le jour d'après - ce qui faisait trois sabbats d'affilée cette semaine. Donc Jésus a été crucifié un jeudi (et non pas un vendredi comme le pensent la plupart des chrétiens). C'est uniquement ainsi qu'il a pu passer trois nuits (les nuits de jeudi, vendredi et samedi) dans « le coeur de la terre » (où était localisé le paradis à ce moment), comme cela est dit (Matthieu 12 : 40).

Dans 20 : 11, nous voyons Marie-Madeleine attendant à l'extérieur de la tombe de Jésus. Elle avait eu le privilège d'être le premier être humain à voir Jésus ressuscité et le début de la nouvelle création. Marie-Madeleine avait été une pécheresse possédée par des démons, et elle avait été choisie pour qu'il soit évident pour tous que « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ». Dans un monde qui valorise les hommes, Dieu a choisi de faire cet honneur à une femme. Loué soit le Seigneur !

Plusieurs d'entre nous pourraient souhaiter avoir vu physiquement Jésus ressuscité. Mais Jésus a dit à Thomas dans 20 : 29, « parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru! ». Je ne sais pas pourquoi il en est ainsi. Mais je crois les paroles de Jésus qui disent que je suis plus béni que Thomas et tous ces apôtres parce que contrairement à eux, j'ai cru en lui sans jamais l'avoir vu physiquement.

Dans 21 : 3, nous voyons Pierre dire, « je vais pêcher ». Pierre a pensé qu'il avait été un échec en tant qu'apôtre et disait donc qu'il retournait à son travail de pêche de façon permanente. Certains des autres apôtres se sont également joints à lui. Mais si Dieu veut que vous soyez un apôtre, alors vous serez un échec dans tous les travaux que vous entreprendrez. Donc, cette nuit-là, Pierre a échoué en tant que pêcheur également. Ils ont dû essayer d'attraper les poissons pendant 11 heures - de 18 heures à 5 heures. Ils n'ont rien attrapé. Alors Jésus est venu et a rempli miraculeusement leur bateau avec des poissons. C'est le dernier « signe » dans l'évangile de Jean. Quelle est sa signification ? Juste que nous devions arriver à la fin de nous-mêmes et finir avec toute confiance en nous-mêmes avant que le Seigneur ne vienne répondre à nos besoins - pour la victoire sur le péché ou toute autre chose. Nous devons être défaits toujours et encore, beaucoup de fois, jusqu'à être convaincus que sans « sans Jésus, nous ne pouvons rien faire » (Jean 15 : 5). C'était la leçon la plus importante que Jésus voulait enseigner à ses disciples à travers tous les signes de cet évangile. Si le Seigneur nous donnait la victoire avant que nous n'arrivions à ce point zéro,

1. Notre victoire nous rendrait orgueilleux et

2. Nous mépriserions les autres qui sont vaincus (imaginant que nous avons obtenu la victoire par notre propre capacité)

Cela ne sert à rien d'être sorti d'un trou de 100 pieds appelé « colère » par le Seigneur pour tomber dans un trou de 1000 pieds appelé « orgueil spirituel ». Ce ne serait pas une victoire du tout. Le Seigneur veut nous donner la victoire de telle façon que cela ne nous rende pas orgueilleux et que nous ne méprisions pas ceux qui sont défaits. Pour accomplir cela, il nous permet d'échouer de façon répétitive plusieurs centaines ou plusieurs milliers de fois avant de nous conduire dans la victoire et de « remplir nos bateaux de poissons ».

Dans 21 : 15-17, nous voyons le Seigneur commissionner à nouveau Pierre pour son service. Pierre avait été surpris par la pêche de 153 poissons (verset 11). Peut-être a-t-il calculé dans son esprit combien d'argent, il pouvait obtenir de tous ces poissons. Il a peut-être pensé que si le Seigneur le bénit comme cela tous les jours, il sera bientôt le pêcheur le plus riche de toute la Galilée - et bien sûr, il donnerait 10% de ses revenus pour l'oeuvre de Dieu ! Pendant qu'il songeait aux bénédictions de cet « évangile de prospérité » ! Jésus lui a demandé, « m'aimes-tu plus que ceci (poissons) ? » Cette question a percé son coeur comme une épée. Il a répondu en disant qu'il aimait le Seigneur - mais il a utilisé un mot plus faible pour « l'amour » (phileo - l'amour d'un homme pour son ami) que celui que Jésus avait utilisé (agape - l'amour suprême qu'un homme devrait avoir pour Dieu). Le Seigneur lui a posé la même question une seconde fois. Il a répondu de nouveau qu'il avait un amour phileo pour le Seigneur. La troisième fois, le Seigneur est descendu à ce niveau et lui a demandé s'il avait au moins un amour phileo pour lui. Pierre n'est plus l'homme orgueilleux, vantard qu'il était quelques jours plus tôt. Il est si brisé et incertain que tout ce qu'il peut dire en quelque sorte, c'est « Seigneur, je ne sais réellement pas si je t'aime même avec un amour phileo. Toi seul connais mon coeur. Tu connais toutes choses. Je pense que je t'aime, mais tu sais ». Pierre n'est pas sûr du tout de son amour, mais il est sincère. Et le Seigneur le commissionne pour son service ici même, lui donnant la charge de veiller et nourrir ses agneaux et ses brebis.

Le service de la Nouvelle Alliance est fondé sur l'amour pour le Seigneur. Le Seigneur ne veut que ceux qui l'aiment de tout leur coeur (plus que toute autre chose), pour le servir. Et c'est la question qu'il nous pose aujourd'hui également.

Dans 21 : 18-23, le Seigneur a dit à Pierre que quand il sera vieux, il souffrira et mourra à cause de sa foi. Dès que Pierre a entendu cela, il a regardé Jean et a demandé, « Seigneur qu'en est-il de cet homme ? Va-t-il également souffrir et mourir comme moi ou aura-t-il un temps tranquille ? ». Jésus a répondu, « ce n'est pas ton affaire. Je t'ai appelé à me suivre. Tu t'occupes de tes propres affaires ». Nous avons besoin d'écouter cette parole du Seigneur. Quand vous rencontrez des difficultés et des épreuves dans votre ministère, comparez-vous votre sort avec celui d'autres serviteurs du Seigneur ? Si oui, la parole du Seigneur, pour vous est : « Occupes-toi de tes propres affaires et ne compare pas ton sort avec celui des autres. Toi, suis-moi ».

Tout ce que nous avons à faire c'est de suivre Jésus - et nous finirons notre course avec joie. Qu'il en soit ainsi pour nous tous. Amen.