
AYANT L’ATTITUDE DE CHRIST
Le thème de Philippiens est trouvé dans 2 : 5, « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ». Tout ce que Paul écrit ici est essentiellement autour de ce sujet.
L’accent est mis en grande partie sur la joie dans cette lettre. « Ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie » (1 : 4) et « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous » (4 : 4).
Philippiens a été écrit lorsque Paul était en prison (1 : 13). Il est difficile de voir que Paul a autant écrit sur la joie pendant qu’il était en prison. C'est une chose de prêcher sur la joie lorsque toutes nos circonstances sont favorables. C'est tout à fait autre chose d'écrire sur ce sujet quand nos circonstances sont difficiles. Les paroles de Paul nous enseignent ici qu'il est possible pour un Chrétien d'avoir la joie en toutes circonstances. C'est l'esprit et l'attitude de Christ.
C'est la nuit précédant Sa crucifixion (dans Jean 15 et 16) que Jésus a le plus parlé de la joie. Lors du dernier souper, Il a dit à ses disciples: “Je vous ai dit cela pour que Ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite…nul ne vous ravira votre joie”. Il allait être injustement accusé et crucifié publiquement comme s'il était un criminel quelques heures plus tard. Pourtant, il allait partageant sa joie avec les autres et les encourageant!
C'est l'esprit et l'attitude de Christ que Paul avait. Il était plein de joie en prison. Nous ne savons pas si Paul était uniquement assigné à résidence en tant que prisonnier au moment où il a écrit cette lettre (Actes 28:16, 30, 31) ou s'il était dans une véritable prison Romaine. Les prisons Romaines de cette époque étaient des cachots sombres remplis de rats, de moustiques et d'insectes rampants, où les prisonniers devaient dormir par terre et recevaient très peu de nourriture. Quel que soit l'endroit où Paul se trouvait, les circonstances n'étaient certainement pas agréables. Pourtant, dans de telles circonstances, Paul était plein de joie. Il avait été emprisonné pour avoir prêché l'Évangile. Mais il n'avait pas de larmes pour ses propres chagrins. Il ne voulait aucune compassion de personne non plus. Il était plein de joie.
Quel exemple Paul est pour les chrétiens qui vivent dans le confort et se plaignent néanmoins du moindre désagrément. Combien de fois nous voyons des croyants essayer d'obtenir la compassion des autres juste parce qu’ils traversent une petite difficulté ou font face à une petite épreuve. Paul ne dit pas un mot ici de ses souffrances. Il dit : “Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie” (1 : 3,4). Il a écrit cela probablement après avoir été piqué par des moustiques pendant toute une nuit ; et il n'avait peut-être pas non plus beaucoup de vêtements chauds pour le couvrir. Sa joie ne venait pas de sa situation, mais de la grâce de Dieu qu'il voyait chez les croyants à Philippes.
Plusieurs années auparavant, il avait été conduit par le Seigneur, par une vision, à se rendre à Philippes (Actes 16:9-12). Il avait suivi cette vision et s'y était rendu et avait conduit les gens au Seigneur et avait été également - emprisonné à Philippes. Le geôlier qui s'était converti là-bas était probablement devenu maintenant un ancien dans l'église à Philippes, et il a dû alors dire aux gens : “J'ai vu cet homme se réjouir en prison”. La joie de Paul venait d'une vie passée utilement pour le Seigneur. Lorsque vous arriverez à la fin de votre vie, la chose qui vous apportera de la joie est le fait que dans les jours pendant lesquels Dieu vous a donné la santé et la force, vous avez passé votre vie à servir le Seigneur, à rassembler des gens pour Son royaume et à bâtir Son église. Pensez-y maintenant, afin que lorsque vous arriverez à la fin de votre vie, comme Paul, vous puissiez remercier Dieu pour ce qu'Il a fait de votre vie.
1. CHÉRIR LA PAROLE DE DIEU ET SON PEUPLE DANS NOTRE CŒUR
Paul était un grand intercesseur (1 : 4). Il priait pour le peuple de Dieu à tout moment et partout. Il ne leur prêchait pas seulement des messages, il priait pour eux. Un véritable serviteur de Dieu ne prêche pas uniquement, il prie également pour son peuple.
Paul dit, « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur » (versets 6,7). Si vous êtes un prédicateur et que vous voulez avoir une parole prophétique pour le peuple de Dieu, vous devez avoir deux choses dans votre cœur à tout moment. Vous devez avoir la Parole de Dieu et le peuple de Dieu dans votre cœur. Si vous n’avez que la parole de Dieu dans votre cœur et que vous n’aimez pas Son peuple, Dieu ne vous donnera pas une parole pour eux. De la même façon, si vous aimez le peuple de Dieu mais que votre cœur n’est pas rempli de la parole de Dieu, il ne vous donnera pas non plus une parole pour eux.
Paul portait les croyants dans son cœur, tout comme Aaron avait les noms des 12 tribus d’Israël sur l’armure couvrant son cœur. En tant qu’être humain, Paul ne pouvait pas porter tous les croyants du monde dans son cœur. Il portait uniquement ceux pour lesquels Dieu lui avait donné une responsabilité. Quand nous avons la Parole de Dieu et les personnes dont il nous a donné la responsabilité de prendre soin dans nos cœurs, même une seule phrase que nous disons les bénira.
Paul aimait les chrétiens de Philippes avec l’affection de Jésus-Christ, et il a prié que leur amour croisse (1 : 9). Mais il a également prié que leur amour augmente en discernement (1 : 9,10). L’amour sans discernement peut être dangereux. Quand notre amour augmente et notre discernement spirituel également, nous sommes capables d’approuver les choses qui sont excellentes au-dessus de celles qui sont bonnes. Comme le dit le proverbe anglais, « Le bien est l’ennemi du meilleur ». Vous pouvez choisir un chemin qui est bien et rater un chemin qui nettement mieux – un chemin qui est excellent.
Il y a des choses mauvaises, de bonnes choses et les meilleures. Paul parle dans 1 Corinthiens 6 : 12 des choses qui ne sont pas permises, des choses permises et des choses profitables. L’homme sage ne choisit pas seulement ce qui est permis mais ce qui est profitable. C’est comme cela qu’il devient spirituel. Nous ne devons pas penser uniquement aux bonnes façons de servir le Seigneur, mais à la meilleure façon de Le servir. Nous ne devons pas prêcher uniquement un bon message, mais le meilleur message possible. Nous devons penser à aider le peuple non pas seulement d’une bonne façon, mais de la meilleure façon. C’est comme un médecin disant, « Je ne veux pas seulement donner à ce malade un bon traitement, mais le meilleur traitement possible ». C’est ce qu’il dirait si le patient était son propre enfant. Quand nous aimons les gens comme cela, nous voulons toujours leur donner le meilleur.
Quand je suis invité pour un repas dans une maison et que je vois les plats étalés sur la table, j’ai souvent pensé à la quantité d’efforts que la ménagère a fournie pour faire ce repas. Et je me suis dit, « Quand je donne la parole de Dieu aux gens, je dois faire autant d’efforts pour donner au peuple de Dieu le meilleur ».
2. LES ÉPREUVES SE TRANSFORMENT EN BÉNÉDICTIONS
Ensuite, il mentionne son emprisonnement et dit, « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Évangile » (1 : 12). Paul croyait que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 : 28). Comment est-ce que l’emprisonnement de Paul a concouru à son bien ?
Voici une façon par laquelle l’emprisonnement de Paul a concouru à notre bien. Paul était un homme qui était toujours en déplacement. Même lorsqu’il était âgé, il était toujours en voyage. Il voulait atteindre le plus de lieux possible avec l’évangile avant de quitter cette terre. Il était tellement proche de Dieu et avait traversé tellement d’épreuves qu’il était devenu un homme très riche spirituellement. Mais il n’avait pas écrit tout ce qu’il avait appris du Seigneur. Dieu a décidé que la richesse spirituelle de cet homme ne devait pas partir avec lui dans le tombeau, mais qu’elle devait être préservée et transmise pour bénir les générations futures. Mais comment Dieu pouvait-il ralentir suffisamment Paul pour qu’il s’asseye et écrive tout cela ? Il a permis que Paul soit emprisonné ! Lorsque Paul était en prison, il ne pouvait pas voyager. Il a donc décidé de passer son temps de façon profitable et a écrit des lettres aux églises et à ses co-ouvriers. C’est comme cela qu’il a écrit Philippiens, Éphésiens et Colossiens. Quel a été le résultat ? Sa vie et ses écrits ont été une bénédiction pour des millions de personnes pendant 2000 ans. Donc, l’emprisonnement de Paul s’est transformé en bien.
En mi-1980, j’ai été admis dans un hôpital pour une opération très mineure. C’était une chose dont le Seigneur aurait pu très facilement me guérir sans opération. Mais le Seigneur a choisi de me guérir par une opération. Quand j’étais à l’hôpital, j’ai demandé, « Seigneur, pourquoi m’as-tu hospitalisé ? Tu aurais pu me guérir, et j’aurais pu être occupé à te servir quelque part en ce moment ». Le Seigneur m’a dit, « J’aurais pu te guérir sans opération ; mais je t’ai mis à l’hôpital pour que tu sois couché pendant un moment et que tu écoutes ce que j’ai à te dire. Tu cours tellement partout que j’ai rarement l’occasion de te parler ». Quand j’ai compris que c’était cela la raison de mon hospitalisation, j’étais content d’être couché là pour autant de temps que le souhaitait le Seigneur, parce que je voulais l’écouter. Un des avantages d’être couché sur un lit d’hôpital est qu’on ne peut que regarder vers le haut ! Étant couché là, le Seigneur a commencé à me parler jour après jour. Pendant que le Seigneur parlait, j’ai noté ce qu’il disait. C’est le seul article que j’ai écrit qui a été écrit presque mot pour mot, pendant que le Seigneur me parlait. Je l’ai publié sous la forme d’un petit livre intitulé, « Fifty Marks of Godly Men » (« Cinquante marques d’hommes pieux »). On peut aussi le trouver sous le chapitre « God Needs Men » (« Dieu a besoin d’hommes ») dans mes livres « New Wine in New Wineskins » (« Du vin nouveau dans des outres neuves ») et « Principles of Serving God » (« Principes du Service pour Dieu »), Dieu a utilisé ce livre autour du monde dans beaucoup de pays. Je le considère comme le plus important de tous mes écrits. Mais je ne l’aurais probablement jamais écrit, si le Seigneur ne m’avait pas mis dans un lit d’hôpital.
Dieu nous empêche parfois de faire des choses par la maladie ou la prison afin que l’on fasse quelque chose pour Lui qu’on n’aurait jamais fait sinon. Donc nous pouvons être reconnaissants chaque fois que Dieu nous arrête dans notre chemin. Il a un but pour cela car « L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie » (Psaume 37 : 23).
Voici une deuxième raison pour laquelle l’emprisonnement de Paul a concouru à notre bien. Il dit, « En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens » (1 : 13) ; et plus tard « Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César ». Comment les personnes du palais de César se sont-ils convertis ? Parce que Paul a prêché l’évangile à ces gardiens de prison quand ils étaient enchainés avec lui. En ce temps, les prisonniers étaient enchainés avec un gardien de prison pour les empêcher de s’enfuir. Pendant les 8 heures durant lesquelles un soldat romain était enchainé avec lui, Paul lui prêchait l’évangile. Ce gardien ne pouvait s’en aller ! Il devait écouter. Le gardien a dû se repentir et a reçu Christ comme son sauveur. Quand ses 8 heures de roulement étaient terminées, un autre garde le remplaçait pour les 8 heures suivantes ; et Paul commençait à lui prêcher l’évangile ! C’est ainsi qu’un nombre de gardiens ont été convertis et rapidement, il y a eu une petite église dans le palais de César !
L’emprisonnement de Paul a donc eu comme résultat la production des écritures et la conversion de personnes (qui ne seraient jamais venues à une réunion). Et ce n’était pas tout. À cause de l’emprisonnement de Paul, beaucoup de croyants ont eu le courage de prêcher (1 : 14). Les chrétiens timides se sont débarrassés de leur crainte de prêcher l’évangile et sont devenus audacieux.
Mais il y avait des gens là-bas qui étaient jaloux de Paul et qui avaient un esprit de compétition et de conflit – tout comme aujourd’hui. Ils voulaient prêcher pour montrer leurs propres dons ; mais ils n’avaient jamais eu l’occasion de le faire quand Paul était là. Mais maintenant que Paul était en prison, ils pouvaient prêcher. Ils n’avaient pas d’onction, mais ils convoitaient la prédication. Quelle a été l’attitude de Paul quand il a entendu cela ? Il s’est réjoui que Christ soit prêché et a laissé Dieu les juger pour leurs mauvais motifs (1 : 15).
Aujourd’hui, nous voyons beaucoup de prédicateurs prêcher Christ pour gagner de l’argent. Dieu peut les utiliser pour sauver certaines âmes et même pour guérir certains malades ; mais il les enverra finalement en enfer pour avoir prêché sur Christ pour gagner de l’argent (cela est clair dans Matthieu 7 : 22,23). Il y a des prédicateurs qui écoutent mes sermons sur Internet et lisent mes livres uniquement pour trouver des points pour leurs sermons – pour gagner l’honneur. Certaines âmes sont bénies par leur prédication – et donc je me réjouis. Cependant, Dieu les jugera pour leurs mauvais motifs un jour. Un non converti peut distribuer des prospectus sur l’évangile et des personnes peuvent être converties à travers cela. Mais l’homme qui a distribué les prospectus va en enfer. Nous ne devons pas les juger. Dieu les jugera le dernier jour. Il n’épargnera aucun homme qui prêchait l’évangile pour de mauvais motifs.
Paul dit dans 1 : 21, « Christ est ma vie, et la mort m'est un gain ». S’il meurt, il sera avec le Seigneur immédiatement. S’il continue à vivre, il a quelques années supplémentaires de travail fructueux dans la vigne de Christ. Les deux options conviennent à Paul de façon égale. Il ne savait donc pas laquelle choisir. Il a finalement pensé qu’il devrait vivre un tout petit peu plus longtemps pour conduire les croyants dans une vie pieuse. Dieu lui a permis de vivre quelques années supplémentaires pour le bien de ces croyants qui avaient encore besoin d’être affermis, et pour les quelques lettres supplémentaires qui avaient besoin d’être écrites pour achever l’évangile. Plus tard, quand Paul a écrit 2 Timothée, il savait que le temps était venu pour lui de quitter la terre.
Dans 1 : 28, il les exhorte à ne pas s’alarmer à cause de leurs ennemis, car « être au repos » lorsqu’on est persécuté serait une preuve de leur propre salut et un signe de perdition de leurs ennemis ! Quand Pilate a dit à Jésus, « Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier ? » Jésus a répondu « Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut » (Jean 19 :10,11). Jésus n’était pas inquiet. Et si un moment vient dans votre vie ou la mienne où nous devons nous tenir comme cela devant les autorités séculaires, faisons la même « confession que Jésus a faite devant Ponce Pilate » : « Tu ne peux avoir aucun pouvoir sur moi à l’exception de ce que mon Père céleste te donne ». Une telle confession sera un signe de perdition pour nos ennemis. Dieu nous a donné deux privilèges (1 : 29) – « croire en Christ » et « souffrir pour Lui ». Les deux vont ensemble.
3. LA LIBÉRATION DE L'ÉGOÏSME ET DE L’ORGUEIL
Dans le chapitre 2, Paul continue sur le même thème, l’unité (comme dans 1 : 27). Dans 2 : 2, il utilise quatre expressions pour l’unité : « ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée ». Ensuite, il continue en leur disant comment avoir cette unité. Comment le Corps de Christ peut être bâti et peut grandir dans l’unité : Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d'une gloire sans valeur (2 : 3). Les deux péchés qui demeureront en nous à un certain degré jusqu’à notre mort sont l’égoïsme et l’orgueil. Nous pouvons vaincre les pensées impures, l’amour de l’argent, le fait d’être offensé, la calomnie, les commérages, l’amertume et l’esprit de non-pardon – après un certain temps. Mais l’égoïsme et l’orgueil sont très profondément enracinés en nous. Ils sont comme deux gros oignons. Quand nous pelons une couche, nous trouvons une autre en dessous. Et quand nous pelons cette couche, nous découvrons encore une autre en dessous de celle-là.
L’égoïsme est une caractéristique primaire de l’espèce d’Adam, et cela est vu dans la façon dont nous faisons les choses, dans la façon dont nous dépensons notre argent et notre temps, etc. En se rendant compte de notre égoïsme, nous pouvons nous purifier petit à petit. Graduellement, nous deviendrons de plus en plus aimants et semblables à Christ, après un certain temps. Si vous ne vous rendez pas de plus en plus compte de votre égoïsme, c’est l’une des indications les plus claires que vous ne marchez pas dans la lumière avec le Seigneur. Et vous serez un obstacle pour l’unité du Corps de Christ.
La seconde caractéristique de l’espèce d’Adam c’est l’orgueil. Il peut s’agir de l’orgueil dans notre apparence ou notre intelligence. Une fois que nous avons vaincu notre orgueil dans ces domaines, nous sommes en danger d’être orgueilleux spirituellement. C’est un gros oignon. Nous nous rendons souvent compte de notre orgueil spirituel après avoir fait quelque chose pour le Seigneur. Ça peut être le cas après un témoignage que nous donnons, pour lequel nous n’avons pas donné toute la gloire à Dieu. Si nous nous repentons et que nous nous purifions, nous aurons épluché une couche supplémentaire de l’orgueil spirituel.
Ceux qui sont fidèles dans l’épluchure des oignons de l’égoïsme et de l’orgueil spirituel, deviendront progressivement un les uns avec les autres dans le Corps de Christ.
En lien avec cela, Paul continue en disant, « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (2 : 5). Vous pouvez vivre toute votre vie avec uniquement ce verset. Vous n’avez pas besoin d’un autre verset dans la Bible pour être transformé. Dans toutes les situations, posez-vous la question, « Ai-je l’attitude Christ ici ? » Jugez vos actions passées avec cette question, « Ai-je eu l’attitude de Christ là-bas ? ». Il y a beaucoup d’égoïsme dans l’attitude de l’espèce d’Adam. Nous voulons faire les choses selon notre convenance. Nous aimons choisir le meilleur lit, le meilleur repas et la plus grosse tranche de gâteau. Les enfants sont grossièrement comme cela. En grandissant, nous évitons les actions grossières comme celles-là, parce que cela salirait notre témoignage ; mais nous pouvons néanmoins être comme cela à l’intérieur.
Quelle est l’attitude de Jésus ? Pendant qu’il était au ciel, Il a pensé à la condition pathétique des gens sur terre qui n’avaient pas tout ce qu’Il avait ; et Son attitude était, « Je veux qu’ils aient aussi ce que j’ai ici au ciel ». C’était l’attitude de Christ. Donc, notre attitude envers les autres personnes devrait être, « J’ai le pardon des péchés, mais ils ne l’ont pas. J’ai la victoire sur le péché, mais ces croyants ne l’ont pas. Je dois leur offrir cela ». Cela peut également s’appliquer aux nécessités de la vie sur terre. Par une nuit froide, quand vous vous couvrez avec une couverture, demandez-vous si les autres croyants dans votre église ont également une couverture. C’est cela l’Esprit de Christ. Quand vous mangez la nourriture, pensez aux autres croyants dans votre église, et demandez-vous s’ils ont tous quelque chose à manger. C’est cela la pensée de Christ.
Quand Christ est venu sur terre, nous voyons trois étapes d’humilité qu’il a prises. Premièrement, bien qu’il soit égal au Père, Il a abandonné ses privilèges et est devenu un Homme. Deuxièmement, en tant qu’Homme, Il est devenu un Serviteur de tous les hommes. Troisièmement, Il est allé plus bas et est mort comme un criminel (2 : 6-8). Ce sont les trois secrets de la vie Chrétienne : Humilité, Humilité, Humilité.
Il savait qu’il ne pouvait aider les gens qu’en les servant, et non s’il agissait comme un roi régnant sur eux. C’est pourquoi Il a refusé d’être un roi, lorsque les gens ont essayé de Le faire roi. Nous pourrions penser qu’en tant que roi, on peut aider beaucoup de personnes. Mais Jésus nous a montré par Sa vie que seul un serviteur peut aider les gens. Il a donc refusé de régner sur les gens. Il a passé toute Sa vie à servir les autres, ne prenant jamais un poste ou un titre. Il s’appelait Lui-même le ‘Fils de l’Homme’ – signifiant « un homme ordinaire ». Il était Dieu tout-puissant, même lorsqu’il était sur terre ; mais Il disait néanmoins qu’Il était uniquement un homme ordinaire. Il avait l’esprit d’un serviteur.
Il y a une différence entre servir et être un serviteur. Nous avons probablement vu des photos dans les journaux de certains ministres lavant une route, inaugurant une « Campagne de propreté ». Il nettoie la route pendant 5 secondes et attend que les journaux le prennent en photo. Est-il un serviteur ? Non. Il agit simplement comme un serviteur pendant 5 secondes pour se faire une réputation. Il y a un monde entre servir et être serviteur. Nous pouvons servir pour l’honneur des hommes. Mais être un serviteur signifie avoir une attitude d’esprit dans laquelle nous pensons toujours à nous-mêmes comme étant serviteurs.
Voici comment le Seigneur m’a enseigné cette vérité. J’ai passé onze ans dans l’armée où la ponctualité était extrêmement importante. Si un défilé était à 6 h 30 le matin, nous devions y être à 6 h 25 et non à 6 h 31. Si quelqu’un arrivait à 6 h 31, il recevait une leçon telle qu’il ne pourrait plus jamais arriver en retard de nouveau pour toute sa vie ! Quand je suis devenu un ancien dans une église, j’ai vu que plus de la moitié des personnes dans l’église ne venait jamais à l’heure pour les réunions du dimanche matin. Cela me dérangeait considérablement et j’essayais toutes les exhortations possibles pour amener les gens à arriver à l’heure ; mais rien ne marchait. Ensuite, le Seigneur m’a montré que j’agissais comme un maître dans l’église et non comme un serviteur. Dans un palais par exemple, le serviteur doit toujours être à l‘heure à la table du petit déjeuner. Mais le roi et la reine peuvent venir quand ils veulent. Le Seigneur m’a demandé d’être un serviteur dans Son église et de traiter les autres comme étant plus importants que moi. Je suis alors entré dans le repos. J’ai alors réalisé que j’avais besoin d’avoir une attitude de serviteur et non pas servir uniquement. Cela m’a libéré ; et je n’étais plus perturbé par le manque de ponctualité que je voyais dans les autres. Je laissais « les rois et les reines » venir au moment où ça les arrangeait. Graduellement, certains parmi eux pourraient devenir serviteurs - et commencer à venir à temps !
Jésus s’est humilié pour être un serviteur – et Dieu l’a élevé. Plus vous vous humiliez, plus Dieu vous élèvera – spirituellement. Il ne vous élèvera pas au-dessus des gens mais au-dessus du péché, du monde et du diable.
Dans 2 : 14, il nous est demandé de faire toutes choses sans murmures ni hésitations. Cela semble être un standard impossible et donc la plupart des Chrétiens ignorent ce commandement. Mais cela peut être accompli avec la puissance de Dieu. Dans les deux versets précédents (2 : 12,13), il est dit que Dieu travaille d’abord en nous. Nous devons ensuite le faire sortir. Nous ne pouvons pas produire l’humilité et l’amour généreux de Christ par nous-mêmes. Dieu doit d’abord travailler en nous. Et il le fait. Mais ensuite, nous devons le faire sortir dans nos situations quotidiennes. Le Saint-Esprit travaille continuellement en nous – et nous devons faire ressortir ce qu’il fait à l’intérieur. Ainsi nous grandirons dans la ressemblance à Christ jour après jour (2 Corinthiens 4 : 16). Et ainsi, nous serons capables de vivre sans murmures ni hésitations à tout moment.
Paul cite ensuite les exemples de deux de ses co-ouvriers – Timothée (2 : 19-21) et Epaphrodite (2 : 25) qui ont manifesté l’attitude de générosité de Christ dans leurs vies. Paul a dit que parmi tous ses co-ouvriers qui étaient avec lui à ce moment, il ne pouvait envoyer que Timothée à Philippes parce que tous les autres recherchaient leur propre intérêt. Les autres étaient tous des Chrétiens nés de nouveau, qui avaient été baptisés dans le Saint-Esprit. Ils parlaient en langue et pouvaient bien prêcher. Ils avaient même une passion pour les âmes. Mais ils recherchaient néanmoins leurs propres intérêts – certains de l’honneur, d’autres de l’argent et du confort. Paul étant un homme spirituel, pouvait discerner que ces bons frères n’étaient pas de qualité égale. Seul Timothée était entièrement généreux. C’est la même chose aujourd’hui parmi les ouvriers Chrétiens.
Dans chaque groupe de Chrétiens, nous trouvons de bons frères, de bonnes sœurs, des frères excellents et des sœurs excellentes. Ceux qui sont excellents sont ceux qui ne recherchent pas leur propre intérêt. La plupart des ouvriers Chrétiens (ceux que j’ai rencontrés) me semblent rechercher leur intérêt. Ils ne sont pas comme Timothée. Dieu recherche ceux qui désirent premièrement les choses de Christ. À de telles personnes, Il donne la révélation et à travers eux, Il accomplit une œuvre éternelle. Timothée et Epaphrodite étaient comme cela. Epaphrodite était malade et au bord de la mort pendant qu’il servait Dieu, cependant sa vie rayonnait la gloire de Christ.
Dans 3 : 1, Paul dit, « Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire ». Paul n’avait pas honte de faire des répétitions dans ses écrits. Il recherchait le bien des gens et non son propre honneur. La plupart des prédicateurs ne font pas le même sermon, parce qu’ils recherchent l’honneur des hommes. Ils conservent une liste de leurs sermons et notent où est-ce que cela a été prêché, afin de ne pas répéter de sermons où que ce soit ! De telles personnes sont des prédicateurs professionnels et non des prophètes. Les prophètes de l’ancienne alliance répétaient leurs sermons beaucoup de fois, parce qu’ils étaient plus intéressés à amener les personnes à obéir à Dieu qu’à obtenir l’honneur ou l’argent. Paul a répété ses exhortations, parce qu’il a vu que les gens avaient besoin d’écouter cela.
4. TOUT EN DEHORS DE CHRIST EST ORDURE
Dans 3:2, Paul dit, « Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. Car les circoncis, c'est nous ». La circoncision – le fait de couper la chair symbolisait « ne point mettre sa confiance dans la chair et se glorifier uniquement en Christ » (3 : 3). Paul continue en disant qu’il a plusieurs raisons de se vanter, concernant la chair – il était un pharisien parmi les pharisiens et irréprochable selon la justice de la loi. Cela signifie que depuis son enfance, il avait gardé fidèlement les 9 premiers commandements et vivait une vie droite (personne dans l’ancienne alliance ne pouvait garder le 10ème commandement – voir Romains 7 : 7-9). Mais lorsqu’il a trouvé Christ, il a découvert que toute sa « bonté humaine » était en fait des déchets – des ordures.
J’utilise souvent les mots « déchets » et « ordures » pour faire référence aux choses sans valeur de cette terre. Mais ce mot ne vient pas de moi. Paul l’a utilisé le premier ici (3 : 8) ! Il a dit que tout sur terre, y compris la justice humaine, était en fait des déchets et des ordures comparé à Christ. Aviez-vous vu cela ? Avez-vous vu que tout l’argent dans le monde est une ordure comparé à Christ ? Avez-vous vu que tout l’honneur d’un homme est une ordure comparé à Christ ? Avez-vous vu que tout le confort terrestre est une ordure comparé à Christ ? Faire la volonté de Dieu, être à l’endroit où Dieu veut vous soyez, grandir dans la ressemblance à Christ et accomplir le ministère que Dieu a pour vous – voilà les seules choses qui comptent du point de vue de l’éternité.
Si les autres ouvriers Chrétiens sont honorés et vous non, qu’importe ? Notre appel est de prendre part au reproche de Christ. L’honneur terrestre est une ordure dans tous les cas. Êtes-vous jaloux parce qu’un autre ouvrier Chrétien a plus d’argent que vous et vit une vie plus confortable ? Alors vous n’avez pas vu l’argent comme une ordure. Tout ce qu’il a c’est un peu plus de déchets que vous ! Êtes-vous triste à ce sujet ? C’était parce que Paul a vu le manque de valeur de toutes ces choses qu’il était un homme si libre – pas dérangé par le plaisir terrestre, la richesse et l’honneur – et libre de servir le Seigneur sans blocage.
Nous ne pouvons pas servir le Seigneur fidèlement à moins de voir que tout en dehors de Jésus-Christ est un déchet. Nous avons certainement besoin d’argent pour vivre sur cette terre. En tant que serviteurs du Seigneur, nous pouvons recevoir de l’argent en travaillant de nos mains ou en recevant des dons (sans demander et sans rechercher) et nous pouvons l’utiliser pour notre vie sur cette terre – pour payer à manger, pour nous habiller et nous loger et pour l’éducation de nos enfants. Mais si nous comparons notre sort avec celui des autres sur le plan financier, ou si nous sommes « calculateurs » dans notre attitude vis-à-vis de l’argent, ou si nous faisons de l’argent un élément dans notre service pour le Seigneur, alors nous avons complètement raté les voies de Dieu. L’argent doit être notre serviteur et jamais notre maître.
Les rues au ciel sont pavées d’or. L’or est sous nos pieds au ciel. C’est la place que devrait avoir l’argent pour tout véritable serviteur du Seigneur sur terre également. Sur terre, ils mettent l’or sur leurs têtes. Si vous pouvez mettre l’or sous vos pieds maintenant, alors vous êtes prêts pour le ciel. Mais si vous avez toujours l’or dans votre tête (votre esprit) à tout moment, alors vous n’êtes pas encore prêts à aller au ciel. Vous feriez mieux d’apprendre rapidement à mettre l’argent dans l’endroit approprié ; et de même avec l’honneur. L’honneur et le déshonneur mondain doivent être exactement pareils pour vous – des déchets !
Paul continue en parlant de son grand désir dans la vie. Il ne s’agissait pas de devenir un prédicateur célèbre ou d’être connu. Tout cela était des déchets pour lui. Son désir sincère était de connaître davantage Christ, de connaître davantage la puissance de Sa résurrection et davantage la communion à Ses souffrances (3 : 10). Il dit ensuite qu’il n’a pas atteint tout ce qu’il voulait – il n’avait pas encore atteint la perfection de Christ (3 : 12). Mais, il dit également qu’il était parfait (verset 15). Et il dit qu’il y avait d’autres personnes parfaites comme lui. Il exhorte les Philippiens de faire de telles personnes leur exemple. Avez-vous compris ce paradoxe – « Parfait – cependant imparfait » ? C’est le paradoxe de la véritable spiritualité. Beaucoup de Chrétiens ont peur du mot ‘perfection’, parce qu’ils n’ont pas étudié le Nouveau Testament attentivement. Il y a une perfection que nous ne pouvons jamais atteindre avant le retour de Christ, mais il Y A une perfection que nous pouvons avoir pendant que nous sommes sur terre.
La perfection que nous pouvons avoir sur terre est une conscience parfaite – lorsque tous les sujets sont en ordre avec Dieu et avec les hommes (Actes 24 : 16), tous les péchés connus confessés et purifiés dans le sang de Jésus-Christ (1 Jean 1 : 7,9), toutes les restitutions effectuées, toutes les dettes remboursées, toutes les excuses demandées, etc. Notre conscience est alors parfaite. C’est cela la perfection que nous pouvons avoir. La perfection que nous ne pouvons pas avoir est la ressemblance totale à Christ. Paul a reconnu qu’il n’était pas devenu entièrement parfait comme Christ – mais il avançait vers ce but. Cette perfection viendra lorsque Christ reviendra sur terre. Mais ce but est comme le sommet d’une montagne. Quand nous sommes nés de nouveau, nous sommes au pied de cette montagne. Devenir entièrement comme Christ est le sommet de la montagne. Chaque jour nous devons grimper un peu plus haut vers ce sommet. C’est ainsi que nous avançons vers la perfection. Nous ne devons pas nous assoir au pied de la montagne toute notre vie. Nous devons avancer.
Donc ce que Paul dit ici c’est que nous devons faire de ceux qui vivent avec une conscience parfaite à tout moment nos exemples (verset 17) – et pas les autres, puisque la plupart des Chrétiens ne marchent pas comme cela. Au contraire, ils sont ennemis de la croix de Christ (verset 18). Leur dieu est leur ventre (verset 19). Comment savons-nous si notre ventre (notre appétit) est notre dieu ? Si la nourriture que votre femme a préparée n’a pas de goût un jour, et que vous êtes fâchés contre votre femme pour cela, alors vos papilles gustatives sont votre dieu ! Si c’est le cas, alors lorsque vous priez avant de manger votre nourriture, vous imaginez simplement que vous priez au Seigneur Jésus. Vous êtes en fait en train de vous incliner devant vos papilles gustatives. Ne faites pas de vos papilles gustatives votre dieu. Ne faites pas de votre ventre votre dieu. Laissez Christ seul être votre Dieu. Quand vous avez de la bonne nourriture, louez le Seigneur. Si un jour la nourriture n’a pas si bon goût, louez de nouveau le Seigneur. Si un jour le petit déjeuner n’est pas prêt à temps avant que vous n’alliez au travail, ne vous fâchez pas contre votre femme. Dites plutôt, « peut-être que le Seigneur voulait que je jeûne ce matin. C’est peut-être pour cela qu’il a permis que le petit déjeuner ne soit pas prêt. Peut-être que le Seigneur voit que j’aime beaucoup la nourriture et qu’Il veut me libérer de cela ». Donc, rendez grâces et allez au travail sans petit déjeuner ! Ne faites pas de votre ventre votre dieu – parce que nous sommes citoyens du ciel (verset 20).
5. LA FORCE POUR TOUTES CHOSES EN CHRIST
Paul était un prisonnier dans un piètre cachot d’une prison à Rome quand il a écrit ces mots. S’il a pu se réjouir dans de telles circonstances, alors pourquoi ne le pouvons-nous pas ?
Dans Philippiens 4:4, le Saint-Esprit nous exhorte : “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur” - pas parfois ni même la plupart du temps, mais tout le temps. Ce verset m'a interpellé il y a de nombreuses années. J'ai reconnu que ce verset n'était pas vrai dans ma vie ; et j'ai alors demandé au Seigneur de le rendre vrai dans ma vie. Voulez-vous être en bonne santé seulement parfois, ou la plupart du temps, ou tout le temps ? Nous voulons tous être en bonne santé tout le temps. Alors, voulez-vous vous réjouir parfois, la plupart du temps ou tout le temps ? Vous dites : “Est-ce possible ?” Par la grâce de Dieu, c’est possible. Dieu ne nous aurait pas donné un tel commandement s'IL savait que c'était impossible. Si cela n'est pas encore vrai dans notre vie, alors soyons honnêtes et disons-le au Seigneur. Demandez-lui de vous remplir du Saint-Esprit et de vous enseigner que tout dans le monde est ordures en dehors de Christ. Alors vous vous réjouirez tout le temps. Beaucoup de grognements, de plaintes et de murmures que l'on trouve chez les croyants est dû au fait qu'ils n'ont pas vu tout ce qui est dans le monde comme des ordures, en dehors de Christ - dans ce cas, il est en effet impossible de se réjouir toujours ! Paul était prisonnier dans un piètre cachot d'une prison à Rome lorsqu'il a écrit ces mots. S'il pouvait se réjouir dans de telles circonstances, alors pourquoi pas nous ?
Ensuite Paul dit une autre chose stimulante : « Ne vous inquiétez de rien » (4 : 6). Cela est encore un autre sommet de montagne à gravir. L’anxiété vient si facilement à chacun d’entre nous. L’anxiété vient lorsque vous n’avez pas assez d’argent pour vos besoins jusqu’à la fin du mois. Quand vos enfants ne rentrent pas de l’école à l’heure habituelle, vous commencez à être anxieux. Quand vous êtes une jeune personne, si vous n’avez aucune perspective de mariage en vieillissant, vous pouvez devenir anxieux. Beaucoup de choses nous rendent anxieux. Nous pourrions ne jamais atteindre le sommet de cette montagne sur terre. Mais nous devons avancer, afin que notre foi et notre confiance en Dieu croisse, afin que chaque fois que nous sommes anxieux à propos de quelque chose, nous partagions cela avec le Seigneur dans la prière. Comme le dit le vieil hymne, « O quelle paix nous perdons souvent, O quelle douleur inutile nous portons, Tout cela parce que nous ne portons pas Tout à Dieu dans la prière! ». En plus de notre prière, nous devons ajouter les actions de grâces. Les actions de grâces signifient, « Seigneur, Je Te remercie parce que Tu as écouté ma prière ». Alors vous êtes certains que votre demande a atteint le ciel. Alors le Seigneur en prendra soin. Une fois que vous avez remercié Dieu, vous pouvez quitter la prière, sans anxiété. Si l’anxiété demeure, ça pourrait être parce que vous n’avez pas conclu votre prière avec actions de grâces.
Nous sommes encouragés plus loin à faire de l’objet de nos pensées les choses excellentes (4 : 8). Paul nous dit ensuite qu’il a appris dans sa propre vie le secret du contentement avec suffisamment ou peu, quel que soit ce que Dieu dans sa sagesse a choisi de lui donner (4 : 11,12). C’est effectivement un secret – car la plupart des Chrétiens ne l’ont pas appris.
Paul fait ensuite cette déclaration triomphante : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (4 : 13). Puisque Christ nous fortifie, nous serons capables de toujours nous réjouir et ne pas être anxieux. Nous ne pouvons pas atteindre cette vie de nous-mêmes, mais nous le pouvons grâce à la puissance que Christ donne.
L’église de Philippes était l’unique église qui a aidé Paul financièrement et pour laquelle Paul se sentait libre de recevoir des dons (4 : 14-18). Et donc à une telle église généreuse, Paul dit, « mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (4 : 19). Dieu pourvoira à tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie sainte. Cette promesse ne parle pas des choses terrestres premièrement, mais des richesses de Dieu en gloire. Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin pour vaincre le péché et Satan, et pour vivre une vie continuelle de joie et de paix, remplie et ointe du Saint-Esprit. Il pourvoira également à nos besoins matériels. Il ne parle pas du luxe, mais uniquement de nos besoins. Rappelez-vous néanmoins que cette promesse a été donnée à ceux qui avaient été généreux envers l’œuvre de Dieu premièrement. À de tels croyants, Dieu ne refusera rien. Il leur donnera le meilleur – et tout ce qu’IL a.